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20 juin 2020

Déconfinés... pour de bon? Chaque jour de la semaine, retrouvez à 18h notre sélection d'infos pratiques, témoignages, conseils et astuces pour vous accompagner face à l'épidémie de coronavirus.

Comment le coronavirus a (un peu) refaçonné les programmes des municipales

“On ne peut pas mener un même projet avant Covid et après Covid”, déclarait en juin l’ex-maire PS de Strasbourg Catherine Trautmann. Relance de l’économie locale, défense d’un cadre de vie plus vert: des candidats aux municipales ont aménagé leur programmes à l’aune de la crise du coronavirus pour prendre en compte les difficultés et aspirations de leur électorat. Mais pour le politologue Frédéric Dabi (Ifop), il s’agit moins “d’une rupture” avec l’avant crise que d’une “sorte d’aménagement ou de mise en avant de certains sujets dans la campagne”.

Les candidats à l'Agreg et au Capes en colère face à des concours bouleversés

"C’est comme un soldat qui se prépare pour une bataille, et à qui on dit, au moment venu, qu’il n’y a pas de guerre, et qu’il faut rentrer à la maison." Alors qu’ils préparent les concours depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, les candidats aux grands concours de l'enseignement ne décolèrent pas face aux changements répétés improvisés pour faire face à l'épidémie de Covid-19.

La deuxième vague en France ne viendra pas forcément de Chine

L’apparition, ces derniers jours, de plusieurs foyers de coronavirus à Pékin suscite des inquiétudes sur les risques d’une nouvelle propagation de la maladie dans le pays où elle était apparue en décembre. Mais le “danger” de voir une deuxième vague d’épidémie de Covid-19 frapper l’Europe vient “beaucoup plus” de sa flambée en Amérique du Sud que des nouveaux foyers chinois, a estimé ce jeudi un membre du Conseil scientifique français. Explications.

La crise du Covid donne des arguments aux partisans d'une légalisation du cannabis

“Après la crise du Covid-19, il faut légaliser le cannabis, vite!”, réclament dans une tribune une vingtaine d’élus de tous bords, dont quelques députés LREM. D’après leurs calculs, la légalisation “permettrait de faire rentrer chaque année dans les caisses de l’État entre 2 et 2,8 milliards d’euros” et de créer “entre 30.000 et 80.000 emplois, notamment dans le secteur agricole”. Ils insistent aussi sur “l’argument sécuritaire” afin de “soulager les forces de police” des interpellations pour “simple usage” de cannabis, et “l’argument sanitaire” pour “maîtriser la distribution et la composition” du produit.

"Et si ne pas tenir ses bonnes résolutions du confinement pouvait s’avérer positif?"

Le confinement avait semblé ouvrir une prise de conscience consumériste et environnementale. Et pourtant, "certains événements liés à la ruée dans les magasins dès leur réouverture ou à l’engouement pour prendre un verre en terrasse à partir du 2 juin semblent laisser penser que ces bonnes résolutions sont déjà loin derrière nous", constate Fanny Parise, anthropologue et chercheuse associée à l’ILTP de l’Université de Lausanne. Mais est-ce forcément une mauvaise nouvelle?