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ma revue de presse journalière
8 avril 2020

Un excellent article =

Coronavirus, le gang Macron et l’hôpital

 

Malgré la campagne acharnée du gouvernement et des médecins stipendiés par les laboratoires, le traitement du docteur Raoult est de plus en plus utilisé et semble prouver son efficacité dans l’urgence. Bien évidemment dans une conduite tout à fait maitrisée, c’est-à-dire, excluant les cas très graves, très avancées, les personnes ayant des problèmes cardiaques. Cette prise de conscience du corps médical accompagne ce que nous avons appelé la révolte des CHU qui refusent de suivre les injonctions du ministère de la santé et qui se consacrent à soigner leurs malades. Il y a d’abord les résultats du professeur américain, Vladimir Zelenko, qui porte sur 700 cas traités à New York, avec un taux de réussite de 100% et 0 décès[1]. Ces résultats confirment ceux qui ont été déjà obtenus par le professeur Stephen Smith, toujours à New York, la ville américaine la plus touchée du pays. Pire encore Zelenko nous dit que c’est un traitement peu coûteux, autour de 20 $, tandis que les laboratoires commencent à proposer des traitements qui seraient facturés 10 000 $ l’unité. Pas besoin d’avoir fait de longues études de mathématiques pour comprendre pourquoi les laboratoires sont très hostiles au professeur Raoult. En France c’est Karine Lacombe, membre du conseil d’experts qui entoure le président-fou, qui mène la chasse à Raoult. On connait ses liens stipendiés avec les laboratoires[2].  Un médecin lorrain a pris ouvertement position contre le ministère de la santé et s’est mis à traiter ses patients à la manière du protocole de Raoult. Ses résultats sont excellents, dans une région très durement touchée par le coronavirus[3]. Ces résultats et les prises de positions ouvertement hostiles à Macron et son gang de Big Pharma, sont connues de Français, et c’est ce qui explique que massivement ils apportent leur soutien à Raoult et aux solutions qu’il préconise. 60% des Français sont dans ce soutien, mais vous noterez que cela correspond peu ou prou au socle de l’antimacronisme[4]. Autrement dit la crise sanitaire a confirmé la défiance des Français face au pouvoir macronien qui apparait malgré les énormes soutiens, notamment de la part des « journalistes » dont il bénéficie, très isolé. Fabien Calvo, Jean-Luc Harousseau et Dominique Maraninchi sont respectivement professeur émérite de pharmacologie à l’université de Paris-Diderot, ancien professeur d’hématologie à l’université de Nantes et professeur émérite de cancérologie à Aix-Marseille Université. Ils sont venus renforcer le camp des pro-Raoult, ce qui a mon sens traduit le ras-le-bol des tergiversations macroniennes[5]. Quoi qu’on pense de Macron, à l’évidence il a perdu par ses hésitations, car c’est un homme faible qui écoute le dernier qui a parlé, un temps précieux, alors que dans une pandémie de cette sorte chaque semaine ce sont des milliers de morts supplémentaires, qu’ils soient décédés à l’hôpital, en EPHAD ou tout simplement chez eux. Un crétin macronien de BFMTV, Emmanuel Lechypre que tout le monde surnomme Lechibre, c’est moqué des Chinois qui enterrent des Pokémons. Contrairement à ce qu’on pense, ce n’était pas une façon raciste de moquer les Chinois, mais une manière de détourner l’attention sur les chiffres chinois qui seraient faux, pour masquer le fait que la France est un des pays les plus touchés par le méchant virus. Ce vilain bonhomme vient d’être mis en quarantaine pour avoir démontrer sa laideur externe et interne. Lui qui croyait bien faire en cirant les godasses de Macron, le voilà suspendu avec sa face de rat. 

 

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Les « journalistes » qu’ils soient sur BFMTV ou ailleurs sont tenus d’une main de fer. Ils continuent malgré les difficultés de l’hôpital à cracher sur lui. Voici d’abord le salopard de service, Yves Calvi. C’est lui qui recevra la palme de la bassesse, palme très disputée chez les « éditorialistes ». Voilà donc cet inutile qui gagne dix ou vingt fois ce que gagne une infirmière qui elle mouille la chemise comme on dit, et qui s’en va dénoncer les « pleurnicheries » des personnels soignants. On le connaissait anti gilet-jaune, le voilà anti-soignant ! quand il parle de pleurnicheries, il laisse entendre que les soignants, syndiqués bien sûr, se servent de leur position pour réclamer toujours plus ! Evidemment, lui il ne réclame pas toujours plus, ses salaires tombent tous les mois, sans fatigue excessive, sans qu’il n’ait à revendiquer quoi que ce soit[6]. Le rôle de Calvi n’est pas d’analyser, ni même de rapporter des faits pour instruire le spectateur de ses turpitudes, mais de faire un contrefeu à la critique de Macron, car les Français sont très largement en soutien de l’hôpital et des soignants. Calvi explique à lui tout seul pourquoi les Français n’ont aucune confiance dans les « journalistes ». C’est la conjuration des imbéciles, BHL qu’on n’avait pas beaucoup entendu – et c’est tant mieux – vient de se faire remarquer stupidement en écrivant son éditorial sur les excès de pouvoir des médecins ! En clair cela signifie que plutôt que de se fier aux soignants, il vaut mieux se fier à Macron et à son gang[7]

 

Tout cela n’est pas très drôle, mais il y a hélas bien pire. C’est que le coronavirus n’a pas entamé la volonté du gang Macron de privatiser à tour de bras et de tailler encore plus des croupières à l’hôpital public. Alors que le Grand Est est complètement sous pression, justement parce qu’on l’a déjà dépouillé de ses capacités de soins, voilà le directeur de l’ARS, Christophe Lannelongue, qui annonce que le plan de réduction de lits à Nancy va continuer. Il prévoit de supprimer encore 174 lits et 600 postes. « Je fais mon boulot », s’est-il justifié. C’est ce que disaient les flics quand ils gazaient les infirmières et les soignants qui protestaient contre le manque de moyens. C’est ce que disaient aussi les Papon ou les Bousquet, pour appliquer les ordres les plus honteux. Bien évidemment cela est en totale contradictions avec les promesses de Macron d’ « un plan massif et dans la durée » d’un investissement dans l’hôpital public. Contrairement à ce que dit Le point, Lannelongue, ne déraille pas[8]. D’ailleurs le ministère n’a pas dit que c’était faux, il a juste dit que ce n’était pas le moment, et que cela ferait l’objet d’une consultation ! Un autre article de Médiapart signé Laurent Mauduit et Martine Orange, montre que les idées de privatisations de la santé publique continuent de faire leur chemin néfaste. Il va falloir investir dans la santé, et il semble que la voie choisie sera celle du PPP – soit Partenariat Privé Public – système décrié pour les surcoûts qu’il entraine pour l’Etat et les collectivités publiques[9]. Mais également il se confirme que dans cette note de la Caisse des Dépôts, la voie choisie sera celle de la concentration, soit de bazarder les hôpitaux de proximité. Nous nous retrouvons un peu comme en 2008, quand on croyait que cette crise ravageuse allait nous permettre en fait de combattre ce qui l’avait amenée. On croit que Macron et son gang ne pourrons pas continuer dans la voie qu’ils ont choisie, celle de la cupidité généralisée au détriment du bien public. Rien n’est plus faux. Il suffirait que le président-fou soit réélu, pour que ça reparte de plus belle. C’est la fameuse stratégie du choc, saisir l’opportunité pour accroître les pouvoirs de coercition, lois exceptionnelles, mise en prison de toute la population, pour avoir, lorsque ce sera un peu plus calme, le loisir de brader ce qui reste de notre système de santé dont jadis nous étions si fiers. Comme nous le voyons ci-dessous, si la France n’est pas le pays le plus sûr pour le coronavirus, si elle n’est pas non plus parmi les pays les plus efficaces dans la lutte contre le maudit virus, elle est par contre dans les dix premiers pays pour le risque lié à la pandémie ! Tout ça pour dire que lorsque cette épidémie sera passée, il faudra être d’une extrême vigilance avec la canaille macronienne. Ces gens-là n’apprennent jamais rien, ils ne comprennent que le rapport de force. 

 

Source, DKV, le 6 avril 2020 

Macron et son gang ont toujours un coup de retard. Véran-le-véreux vient d’annoncer que le coronavirus serait maintenant testé dans les EPHAD[10]. Mieux vaut tard que jamais me direz-vous, la décision a été prise avec trois mois de retard, sauf que les EPHAD ont déjà fourni des milliers de cadavres à cet holocauste. En vérité si on fait ces tests maintenant, c’est que les propriétaires de ces EPHAD qui se font un pognon de dingue sur les vieux[11], sont inquiets de voir la matière première de leurs profits disparaitre ! Curieusement on trouve des tests en quantité pour cette affaire. Cette fantaisie fait partie d’un retournement complet de doctrine. On l’a vu pour le masque, on le voit pour les tests. Bien qu’on n’en ait pas, le port du masque va être rendu obligatoire, au moins pour le déconfinement. On a compris que le déconfinement serait une affaire à grand spectacle. Macron a donc nommé un ministre du déconfinement. Ne riez pas, ça existe. Mais chaque fois qu’il nomme un ministre des retraites, du confinement, ou de tout ce qui peut approcher la santé publique, il nomme comme par hasard une canaille bien connue pour ses positions régressives. Donc voilà Jean Castex, un sarkozyste pur sucre, un ultra libéral qui a pris sa part dans la décomposition du système hospitalier public. Mais pourquoi avoir besoin de lui ? C’est une manière de créer un fusible si le déconfinement tourne mal. Macron et ses amis de la finance veulent sortir du confinement le plus rapidement possible, car chaque jour ils perdent beaucoup d’argent. Mais c’est très risqué, alors que le pic de la pandémie ne semble pas encore avoir été atteint, un déconfinement hâtif risque de la relancer. C’est d’autant plus crai que des départements entiers comme la Seine-Saint-Denis ne respectent en rien les consignes. Opportuniste avéré, et circonstance aggravante, énarque, Jean Castex passe ainsi de la direction des Jeux Olympiques de 2024 – qui n’auront peut-être pas lieu – à la gestion d’une affaire qui implique non seulement des considérations sanitaires et économiques, mais des questions de maintien de l’ordre. Même le journal macronien de la première heure, L’obs, a détaillé les petites magouilles de ce carnassier qui vise d’abord à faire du pognon[12]. C’est bien au-delà de ce qu’on peut imaginer depuis nos petites chaumières. Mais en Macronie, ils sont comme ça, ils croient que s’ils touchent beaucoup d’argent, c’est qu’ils le méritent. Castex va ajouter à ses déjà gras émoluments, une dizaine de milliers d’euros supplémentaires tous les mois[13]

 

En attendant, l’offensive anti-Raoult continue pour protéger le clan Macron, mais aussi les laboratoires qui veulent nous vendre des vaccins. Ils ne s’en cachent même plus. Cette fois c’est C dans l’air qui se lâche, avec le très grand médecin Jean-Michel Apathie qui, bien que ne connaissant rien sur rien, et encore moins sur le reste, juge que les pratiques de Raoult sont douteuses dans la méthode[14]. Il n’est pas le seul à rapporter ces billevesées. Mais les guignols qui ont sonné la charge pour le compte de Macron, afin de valider sa politique pour le moins obscure, oublient de traiter deux questions :

1. la première est que les résultats positifs pour le protocole Raoult s’accumulent dans le monde entier, notamment à New York[15] ;

2. la seconde est que pendant qu’ils traitent Raoult de charlatan, ils n’interrogent pas les retards de Macron, que ce soit dans le port du masque, et bien sûr dans le sous-équipement des hôpitaux publics. C’est pourtant bien là qu’il y a scandale d’Etat.

On ne sait même pas si à ce train le gouvernement aura encore une majorité à la rentrée de septembre, outre les démissions d’avant la crise sanitaire, de plus en plus de députés LREM se posent des questions existentielles, sachant que si leur crédibilité est proche de zéron ils n’ont plus eux-mêmes confiance dans le gouvernement qu’ils soutiennent bêtement[16].  

 

Mais la révolte ne concerne pas que les hôpitaux, elle concerne aussi les médecins généralistes qui, quoiqu’on en dise, sont tous les jours sur le front du coronavirus. Avant les hospitalisations, c’est la première ligne. Une tribune publiée dans Le monde¸ tend à montrer que non seulement ils sont très en colère contre le gouvernement ce qui est commun, mais qu’en outre, ils commencent à s’organiser en dehors de toute relation avec le ministère de la santé. Si on peut regretter la légèreté du ministère de ce point de vue, il faut saluer ces initiatives qui montrent qu’on peut fonctionner sans attendre que le gouvernement ait fini de faire la danse du ventre pour définir une politique digne de ce nom.



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