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ma revue de presse journalière
8 juin 2022

Excellent article =

"Otan GO HOME !", un cri qu'on n'entend pas dans les rues de
nos villes... par Jean LEVY
6 Juin 2022

Image gallery for US Go Home (TV) - FilmAffinity

Nous sommes à  nouveau en pleine guerre froide.

Comme la première, celle-ci se déroule sous l'égide des Etats-Unis, avec pour ennemie : la Russie, hier soviétique, aujourd'hui dirigée par Vladimir Poutine. 

Et dans le camp américain, se retrouvent ses clients européens, les bourgeoisies affairistes et leurs alliés sociaux-démocrates. Des années 50 aux années 80, la guerre de classe est menée contre le communisme, que socialistes et gauchistes dénonçent  comme "stalinien", pour toujours paraître toujours "de gauche".

En fait, le capital mondial, sous la houlette de Washington, n'a jamais supporté que, depuis 1917, un sixième du globe échappe à ses convoitises, à l'exploitation de ses richesses. Et une idéologie qui a fait rêver les prolétaires du monde...

Certes, la seconde guerre mondiale oppose les "démocraties" occidentales à un autre prédateur : l'Allemagne nazie, qui en trois ans domine l'Europe, avec l'annexion de l'Autriche, l'occupation de la Tchécoslovaquie, la prise de Paris, la capitulation de la France.

Isolée, la Grande-Bretagne se trouve une alliée de circonstance, l'Union soviétique, attaquée le 22 juin 1941 par la Wehrmacht. Face à la résistance de l'Armée rouge, Hitler n'a plus les moyens d'envahir le territoire britannique. Et totalement défait dans les plaines russes en juin 1944, Hitler ne peut bouter les Alliés hors de Normandie

Mais les Etats-Unis accepte très mal la prise de Berlin par l'Armée rouge et le drapeau rouge sur le Reichtag. Si les circonstances obligent Washington a négocier avec Staline, Très vite les Etats-Unis veulent leur revanche. Dès 1949, avec la création de l'Otan, ils organisent, avec les bourgeoisies européennes, leur longue "guerre froide" à l'Union soviétique. 

On connaît la suite et ses malheureuses conséquences.

Aujourd'hui, avec la guerre d'Ukraine, Washington  cherche à entrainer la Russie dans un conflit coûteux, qui épuise ce vaste état, dont l'économie et les très riches matières premières échappent à la prédation yankee. Les tratèges US de Wall Street, du Pentagone et de la CIA ontainsi  poussé Moscou au dilemme :  l'intervention armée ou à la capitulation.

En effet, les Américains ont, au fil des huit dernières années - à partir du coup d'état occidental fomenté par eux à Kiev, place Maïdan, en 2014 - transformé l'Ukraine en une base US, à partir de livraisons d'armes sophistiquée, et de formation militaire de l'armée de Kiev dans le cadre de manoeuvres annuelles de l'OTAN.

Poutine a tenté - sans succès -  d'ouvrir des négociations de paix pour éviter l'aventure militaire sur la base d'un engagement clair de l'Occident à ne plus provoquer la Russie.

On sait ce qu'il advint des accords de Minsk signés par Kiev, Moscou, Paris et Berlin : les  Etats-Unis et l'Union européenne ont soutenu les forces ukrainiennes dans la reconquête du Donbass, dont la population réclamant un statut d'autonomie, s'était organisée en deux provinces autonomes. Cette guerre ouverte opérée d'une manière terroriste par les formations néo-nazie Azov et Aîdar s'est faite en accord avec les Etats-Unis, dans un silence médiatique complaisant en Occident.

On connaît la suite : l'intervention armée russe le 24 février dernier.

Et la campagne de haine et de guerre développée en Occident par les USA et l'Union européenne contre la Russie et son président. Et l'envoi massif d'armes aux forces ukrainiennes, qui font de nos pays des états belligérants. Avec la menace d'une nouvelle guerre mondiale...

Une question reste posée : le silence pesant de notre peuple, qui fut pourtant durant la guerre froide à la pointe du combat pour la paix et la coexistance pacifique.  Du camp, qui se veut rassembler notre peuple dans l'Union populaire, pas la moindre initiative contre l'envoi massif d'armes aux revenchards de Kiev par notre gouvernement. Pas la moindre manif', appel et rassemblement pour la Paix...Au contraire, des déclarations inquiètantes qui mêlent leurs voix aux marchands d'armes.

Et pourtant, le US GO HOME des années 60, le mot d'ordre qui fusait lors de nos manifestations pacifiques, et qu'on écrivait sur les murs de nos villes et de nos villages, pourrait se crier aujourd'hui  OTAN GO HOME ! ! 

 

Jean LEVY

Tag(s) : #Contre la guerre
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