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ma revue de presse journalière
8 juin 2022

C'est grave !!!

Macron, être dégueulatoire, responsable de 15 millions de pauvres en France !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
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Macron est un criminel de la pauvreté. Tout comme il existe des criminels de guerre, il existe des criminels comme Macron, qui ont donné tout pouvoir à l’argent. Pillé les enveloppes sociales du budget public pour donner des milliards d’euros “gratos”, en échange de zéro emploi créé, à ses amis les grands patrons : 160 milliards d’euros au titre des exonérations de cotisations sociales. 120 milliards d’euros en aides somptueuses données aux entreprises. Les femmes et les hommes de notre pays trouvent cette politique “normale”, “allant de soi”. Eh bien non, elle n’est pas normale : pour mémoire, les aides aux entreprises n’excédaient pas 2% du PIB du temps de Giscard contre 12% aujourd’hui (source : ELUCID) !

Les riches croulent sous leur montagne d’argent inutilisé, placé le plus souvent dans le paradis fiscaux. Inversement, les pauvres souffrent de froid en silence. Il existe des êtres dégueulatoires comme Macron, qui n’ont eu de cesse, au cours de leur mandat (2017-2022, 2022-+), de laisser filer sciemment, volontairement, la courbe du chômage et de la pauvreté. Notamment en supprimant totalement l’enveloppe de contrats aidés ramenée de 2,650 millions en 2000 sous Jospin à 400 000 sous Hollande (2016). 100 000 aujourd’hui (2021), puis zéro en 2022. Dans l’indifférence générale d’un Mélenchon, qui ne parle jamais des pauvres.

Résultat : 15 millions de français vivent en dessous du seuil de pauvreté selon mes calculs. Soit une somme extraordinaire de souffrances et de larmes des classes populaires frappées par la grande misère, sur lesquelles personne ne dit rien aujourd’hui dans le débat public.

La pauvreté est un crime ignoble commis par le camp mondialiste à chaque heure du jour et de la nuit contre les faibles et les innocents. A compter des années quatre-vingt, le capitalisme mondialisé a organisé en toute connaissance de cause la mondialisation malheureuse des échanges. Les délocalisations forcenées d’entreprises hexagonales, notamment du secondaire : 2,5 millions d’emplois supprimés dans le secteur industriel français, ramené à 13% des effectifs salariés : un des taux les plus bas de l’Union Européenne. Certes, le niveau du PIB est passé de 511 milliards d’euros en 1981 à 2300 milliards d’euros en 2018, soit + 450%. Mais cette explosion de la richesse collective française s’est accompagnée de suppressions massives d’emplois : 1 million de chômeurs en 1980. 2 millions en 1988. 3 millions en 1997. 6 millions aujourd’hui selon les chiffres de la DARES.

Un crime de masse vis à vis du Peuple français commis dans l’indifférence générale. notamment à cause du silence de la fausse opposition de gôche. Mélenchon et ses sbires. J’ai supplié en vain Mélenchon et son entourage, de publier mes articles sur l’explosion du chômage en 2009, suite à la crise des subprimes de 2008 : 600 000 destructions d’emplois. 90 000 nouveaux demandeurs d’emploi en janvier 2009. 85 000 en février 2009. Je me suis heurtée à un mur d’indifférence de la part de cette petite bourgeoisie friquée, boboïsée. Fortement enrichie sur la manne de l’argent public. Indifférente à la difficile survie élémentaire de millions de français, qui n’ont pratiquement rien. 80% des salariés français ont du mal à joindre les deux bouts.

Aussi, le silence complice des responsables de la FI/NUPES vis à vis de la politique du chômage de Macron ne me surprend pas. Silence légitimant les propos fallacieux, scandaleux, pipotés de  Macron/Pinocchio déclarant sans rire que “le taux de chômage est à 7%”(sic). “Proche du plein emploi” (sic). Et que “le taux de pauvreté est le même que celui d’avant crise sanitaire”(sic), soit 14,6%.

1°)- Le taux de chômage à 7/8% est un fake grossier : Jusque là, la DARES dépendant du Ministère du Travail comptabilisait cinq catégories de demandeurs d’emploi : ABCDE. Certes, elle comptabilisait la catégorie A des chômeurs sans aucun emploi. Mais elle comptabilisait aussi les chômeurs ayant un petit boulot, en formation, en contrat aidé, ou malades : BCDE. Voilà pourquoi le taux de chômage était autour de 10%, sans compter les demandeurs d’emploi d’Outre Mer, qui ont des taux de chômage des jeunes de plus de 50%. Il s’agissait de ne pas passer la cap psychologique des 10% ! En réalité, le taux officiel était plus proche de 11 % que de 10.

Inversement, l’OIT ne comptabilise que les chômeurs dans aucun emploi. Voilà pourquoi en clair, par une pure opération cosmétique de statistiques, en virant les catégories BCDE, on arrive à une supposée “baisse” de 7/8%. Mais c’est de la pure cométique.

2°)- Le taux de pauvreté à 14,6% identique à celui d’avant crise est un autre fake grossier !

Dans une vidéo RT postée sur la lettre politique indépendante le 5 novembre 2021, un débat très stimulant oppose l’économiste Jacques Sapir à l’ingénieur Marc de Basquiat, auteur d’un ouvrage sur le revenu universel. Le nom de Basquiat ne m’était pas inconnu : j’ai souvent vu son nom dans des ouvrages collectifs publiées par la DARES sur la pauvreté.

Marc de Basquiat dit en substance : “il y a taux de pauvreté et taux de pauvreté. Le taux de pauvreté actuel “vendu” par l’INSEE à grands renforts de médias aux ordres n’est pas un véritable taux de pauvreté. Il n’est pas obtenu en comptabilisant, par exemple, le nombre de pauvres de la région Nouvelle Aquitaine, du Grand Est et de la Région parisienne. On fait le total, rapporté ensuite à la population française en âge de travailler. Mais ce mode de calcul a été abandonné. Le nouveau taux de chômage de l’INSEE n’est pas obtenu à partir d’enquêtes sur le terrain, mais de micro simulations généralisées ensuite selon certains paramètres. C’est donc tout de suite un sondage. Une maquette de la réalité. Une reconstruction du réel, avec tout ce que cette opération peut avoir de contestable, qui est généralisée ensuite sur toute la France !

Inversement, le chiffre de un million de pauvres supplémentaires suite au premier confinement, qui a fait notamment la “une” du journal “Le Monde” en 2020, se fonde sur un travail de comptabilisation réalisé par l’AFPA : l’Agence de la formation professionnelle des adultes. Car comme son nom ne l’indique pas, l’AFPA s’occupe aussi des jeunes, à compter de 18 ans. Elle fait de la formation, lance des expériences innovantes. Mais aussi aide à l’insertion professionnelle des jeunes et des adultes.

Donc, il ne fait aucun doute qu’entre le chiffre “classique” de l’AFPA travaillant sur le terrain, et le taux de pauvreté reconstruit, hors sol, vérolé de l’INSEE, il n’y a pas photo. C’est l’AFPA qui a raison. Le taux de pauvreté de 2021 n’est évidemment pas le même que celui d’avant crise. Un truc qui devrait nous mettre la puce à l’oreille : le taux de chômage des Etats-Unis augmente depuis la crise sanitaire. Certes, avec Donald Trump, il avait diminué en dessous de 5% entre 2016 et 2020. Mais après la crise sanitaire, l’arrêt brutal de la production économique, non seulement il n’est pas encore revenu à son niveau d‘avant crise. Mais son taux de chômage est à 18% selon le site ELUCID d’Olivier Berruyer. Et nous, qui laissons filer la courbe du chômage depuis les années quatre vingt, à cause d’une politique d’austérité qui casse la croissance et l’emploi. Nous qui sommes “impuissants” à vaincre ce fléau depuis 40 ans, tout à coup, et à la différence des Etats-Unis d’Amérique, on aurait vaincu tout seul le chômage lié à la crise sanitaire. Tué tous les indiens, avant même que la bataille ne commence. Comme le prétend le sieur Manu avec son toupet infernal. Son autosatisfaction obscène portée en sautoir.

La pauvreté est un crime sacrificiel et barbare répété pour maintenir le Capital mondialisé au Pouvoir. Comme l’explique l’économiste marxiste Vincent GOUYSSE sur la base des chiffres de l’OMS, La Chine, qui est la première puissance mondiale. Outre un mondialisme des échanges, elle a su très intelligemment maintenir développement autocentré de son économie : une idée qui remonte à Mao. C’est à dire mener une économie keynésienne avec un marché intérieur. UN état redistributeur. Une hausse des salaires. La lutte contre la pauvreté passée de 55 à 5 millions de pauvres. Nous invitons nos lecteurs à lire l’article rédigé par Vincent Gouysse intitulé: Du fascisme : l’ancien des années vingt et le nouveau contemporain – les 7 du quebec : https://les7duquebec.net/archives/260203 NDÉ).

La mondialisation des échanges ne fait que des perdants, comme le montrent les tristes exemples des Etats-Unis et de la France, passée du 6ème au 30ème rang mondial ! Curieusement, Manu 1er n’a pas eu un seul mot sur la chute de notre PIB de -8,3% en 2020 : du jamais vu depuis 1945 !

Honte à Macron qui a failli sur la courbe du chômage. Honte au camp mondialiste qui fabrique mécaniquement du chômage de masse, concurrence féroce des économies entre elles. Honte à cette petite bourgeoisie intellectuelle friquée, qui a abandonné la défense des classes populaires. Mais aussi la réflexion intellectuelle, au profit du shit, comme le dit très bien Alain Badiou. Les partouzes dans le Var d’un Olivier Duhamel, sensé pourtant réfléchir sur le devenir de la société française. La fausse écologie, le racialisme, etc… On a remplacé les idées justes par la “fausse conscience” comme disent si bien les marxistes.

Comme écrit Alain Badiou : “On a remplacé la vie par la survie. Le réel (changer le monde), par le petit divertissement des classes moyennes boboïsées. Le vie est désorientée par l’absence de Vérité. Ce qui règne sur le monde, c’est le consentement qu’il en soit ainsi, sans révolution. C’est l’humble corruption de chacun”(sic), (cf son ouvrage : “A la recherche du réel perdu”, édition Fayard, 2015).  

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