C’est pourquoi, j’appelle à battre l’extrême droite, à la mettre en échec en se servant du seul bulletin qui sera à disposition.

Ainsi le PCF appelle à voter Macron au second tour des élections présidentielles...

Ce que Jean-Luc Mélenchon n'a pas osé faire.

Fabien Roussel fait sienne l'idée que Marine Le Pen est fasciste comme l'était son père, du fait que le Rassemblement National est l'héritier direct de Jean-Marie et du Front National. 

Jugé à l'aune des héritages, qui oserait dire que François Hollande a défendu  les idées de Jean Jaurès à la tête du Parti socialiste ? Et que son bilan fut « socialiste »une fois président...

Et pouvons-nous dire du PCF, que ce parti est toujours "bolchévik" et encore "stalinien", comme il le fut des décennies durant ?

Peut-on de même affirmer de même que le marxisme guide ses actuelles positions ?

Les dirigeants communistes, depuis des décennies, se font gloire d'avoir changé. C'est vrai et le verdict populaire ne s'est pas laissé attendre : 2% des voix exprimés en Seine-Saint Denis, ce 10 avril... 

Aujourd'hui, Marine Le Pen se fait gloire d'avoir rompu avec l'orientation première du Front National.  Et, nous dit-on, il ne faut surtout pas la croire...

Mais à quelle aune juge-t-on aujourd'hui que l'on est ou pas  "d'extrême-droite" ?

Un débat entre Jean-Marie Le Pen et le professeur d'économie Pascal Salin,  le "pape" de l'ultralibéralisme dans les années 80, permet de mesurer "le plus à droite" des deux :

Le Pen préconisait la supprssion de la Sécurité Sociale pour les étrangers. 

Pascal Salin exprime son désaccord avec le président du Front National : pour le professeur d'économie, c'est la Sécurité sociale supprimer  pour TOUS !...

Et pour cette élection présidentielle, les candidats de la droite, dite "républicaine",  ont mis en avant parmi leurs revendications, la suppression des cotisations sociales des salariés comme des employeurs, supprimant ainsi les source de financement de la Sésu, donc la mort de celle-ci programmée.

Faut-il éclairer les électeurs sur l'orientation fondamentale d'Emmanuel Macron en matière d'économie?

Ce matin, à treize jours du second tour, sur interrogé sur franceinfo, Gérard Darmanin, son ministre de l'Intérieur, dénonce les risques d'une victoire de Marine Le Pen le 24 avril :  "La Bourse s'effondrerait...les très riches s'expatrieraient à l'étranger..."

Ce noir scénario d'un fidèle de Macron, ne montre-t-il pas pour qui roule le pouvoir élyséen, les grandes fortunes, ce qu'on appelle l'oligarchie mondialisée, la frange argentée qui a boosté Macron à l'Elysée. Et ,cerise sur le gateau, le Medef vient de se féliciter du programme présidentiel...

Et les salariés de s'inquiéter !

De toutes parts, les bonnes âmes, qui roulent pour Macron, crient "Au loup" en désignant Marine Le Pen, eux qui attendent le moment de vous dévorer, comme le fut la grand'mère du Petit chaperon rouge ?