Les candidatures fleurissent de jour en jour en vue des présidentielles d'avril 2022, tant à droite qu'à gauche, si ces mots ont encore une signification.

Volontaires pour un bail de cinq ans à l'Elysée, ils voyagent sans bagage, sinon leurs belles personnes.  Pas de programme différent, tous ont pris le même ticket : destination Bruxelles. Peu de chance avec eux de découvrir des paysages nouveaux. Et de réveiller la belle endormie qui se conforte dans l'abstention faute d'annonces alléchantes.

Autant rester chez soi, sauf si d'autres candidats cassaient le verre du plafond pour vous offrir une vue sur un ciel dégagé.

Jean LEVY

Arnaud Montebourg présente sa candidature le 4 septembre.

Sa chance, la seule chance , c'est d'être le candidat des millions et des millions de Français qui s'abstiennent , dégoûtés de la politique menée tant par la fausse  "gauche" - de François Mitterrand à François Hollande, en passant par Lionel Jospin - que par la vraie droite avec Sarkozy et Macron. 

Montebourg doit rompre brutalement avec ce cours des choses qui mène la France à la catastrophe, et les Français conscients du désastre, à déserter le champ politique.

En fait, la grande bourgeoisie,  celle des affaires et de l'argent qui tient table ouverte au sein du CAC 40, a choisi dès l'après-guerre, de se mettre à nouveau au service de l'impérialisme allemand pour conserver l'ombre du pouvoir.

Comme dans les années 30, pour se garentir alors du bolchevisme.

L'Europe nouvelle d'Adolf Hitler a aujourd'hui gommé sa croix. L'Union européenne a pourtant les mêmes parrains, les Krupp, les Thyssen, la finance aujourd'hui mondialisée. Et nos maîtres de forges, et du Nord, et de l'Est, de Wendel est le bon exemple,  ont vendu leurs usines pour spéculer à taux de profit élevé, dépouillant la France de ses industries au bénéfice de notre voisin d'outre-Rhin.

L'Union européenne n'est que la façade politique des intérêts privés qui voulaient bâtir un vaste espace où circulent librement une monnaie unique, les capitaux, les hommes et les marchandises. Et d'imposer ses lois à chaque pays membre qui garantissent au Capital la pérennité des profits privés.

C'est cette situation qu'il faut du tout au tout changer. 

Il n'y a pas de solution alternative au sein de l'Union européenne.. 

Ceux qui oublient cette réalité, promettant des lendemains qui chantent dans ce même cadre , s'inscrivent dans la lignée des diseurs de bonne aventure en contant fleurette aux électeurs..

Ceux-ci ne seront pas dupes.

JEAN LEVY