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ma revue de presse journalière
22 août 2021

Excellent article =

Comment mourra le catastrophisme climatique

Publié par jlduret sur 21 Août 2021, 12:52pm

Catégories : #Climatisme

Comment mourra le catastrophisme climatique
 

L'idéologie millénariste

Le mouvement de lutte contre le « changement climatique » et à tout ce qui en découle — de la montée des océans jusqu’à l’injustice sociale en passant par à peu près toutes les calamités possibles et imaginables — s’inspire d’une idéologie que l’on pourrait appeler « catastrophisme climatique ».

Pour les adeptes de cette idéologie millénariste, la planète se dirige vers une catastrophe certaine en raison des méfaits de l’homme blanc, capitaliste et accro au pétrole.

Pour la sauver, il est impérieux de mettre en œuvre de vastes plans verts (Green New Deals) visant notamment la décarbonation de l’économie, principalement grâce à une transition vers les énergies renouvelables et à l’imposition d’une taxe carbone, ainsi que l’adoption de nouveaux comportements conformes à l’éthique écologiste.  
 

Le catastrophisme climatique (ou, tout simplement, le climatisme) réunit tous les ingrédients de l’idéologie : 

  • un ensemble d’idées, de croyances et de dogmes fondé sur une théorie hypothétique ou une pseudo-science ;
  • une pensée de groupe (groupthink) et un pseudo-consensus ;
  • la falsification des faits, le recours à la propagande et la répression des dissidents ;
  • et, surtout, un projet politique utopique à imposer à l’ensemble de la société… mais qui profite davantage à certains éléments.  

 

IPCC ou GIEC

Cette idéologie contemporaine se distingue par sa dimension planétaire, en apparence du moins, et par le rôle joué par les institutions onusiennes et les ONG écologistes dans sa formulation et son développement.

Elle est également tout à fait sans précédent eu égard à l’effort titanesque que suppose son projet politique, les Green New Deals.  

La manne intarissable

Enfin, aucune autre idéologie n’a bénéficié d’une aussi vaste convergence d’intérêts au sein de la société :  en particulier, la manne de subventions vertes qui grossit chaque année profite à une pléthore d’universités, de laboratoires et d’entreprises.

Mais tout a une fin

Toutes les idéologies passées, qu’on pense entre autres au communisme, au maoïsme et au nazisme, ont eu un commencement et une fin… bien qu’elles puissent avoir connu de brèves résurgences par la suite.

Or, il ne saurait en être autrement de l’idéologie qui nous occupe et dont l’objectif est la destruction de la société pétro-industrielle.  On sait comment est née l’idéologie climato-catastrophiste (gracieuseté de Bert Bolin, Maurice Strong, James Hansen, Al Gore, Greenpeace, et al.) on connaît son développement en Occident et surtout parmi les élites, on peut maintenant se demander de quelle façon et quand elle mourra.

Car, peu importe sa vigueur actuelle, elle finira bien comme toutes les autres par être enterrée dans le vaste cimetière des utopies.

Malgré tous les efforts louables des climato-réalistes de par le monde, parions que cela ne se terminera pas par un grand débat scientifique.

Ne comptez pas sur les alarmistes pour un mea culpa !

Les alarmistes ont en effet tout à perdre et rien à gagner puisqu’ils sont les maîtres du jeu. Logiquement, le fardeau de la preuve devrait leur incomber, mais ce n’est pas le cas. Tant et aussi longtemps que la science ne pourra pas prouver hors de doute qu’il y a zéro risque de catastrophe, les alarmistes pourront continuer de semer la peur avec leurs scénarios fictifs et leurs points de bascule (trigger points) sortis du chapeau.
 

Même si le réchauffement marquait une nouvelle pause ou qu’un nouveau refroidissement se produisait, les alarmistes trouveraient toujours une nouvelle raison ou argueraient que ce n’est que passager. Leurs modèles climatiques, paramétrés et ajustés pour produire les résultats désirés, continueraient de prédire un réchauffement potentiellement catastrophique à l’horizon 2100, sinon pour 2300. 

Les modèles indigents

D’ailleurs, n’est-il pas vrai que les modèles de sixième génération sont généralement plus «chauds » que leurs prédécesseurs, l’écart entre les projections et les observations s’étant creusé encore un peu plus.

Mais, comme on le sait, les alarmistes font fi de la réalité. Même si certains modélisateurs, dont Gavin Schmidt du NASA Goddard Institute for Space Studies, admettent, selon le magazine Science (U.N. climate panel confronts implausibly hot forecasts of future warming), que le rythme de réchauffement de certains nouveaux modèles est devenu peu plausible («You end up with numbers for even the near-term that are insanely scary – and wrong.»), ce n’est qu’une raison de plus pour poursuivre le travail.

On entend déjà la réplique : la septième génération sera encore meilleure !

Ne comptons pas trop non plus sur les défections. Les livres-choc de Steven E. Koonin (Unsettled ? What climate science tells us, what it doesn’t and why it matters) et de Michael Shellenberger (Apocalypse Never) n’ont pas ébranlé les colonnes du temple écolo-climatique.

Bien entendu, toutes les institutions universitaires, scientifiques, politiques et autres qui endossent l’alarmisme climatique ne sont pas près de passer aux aveux ; ce n’est pas dans leur intérêt, la finalité de toute institution étant d’assurer sa survie.

Comment meurt une idéologie ?

Non, une idéologie ne meurt pas à cause de ses contradictions internes mais bien en raison de l’inadéquation de son projet politique et de son éventuel rejet par la société.  Le communisme soviétique est mort parce que la bureaucratie et l’appareil de production mis en place par le régime n’ont pas livré la marchandise et que la population a voulu passer à autre chose.

Les déboires du Grand bond en avant et de la Révolution culturelle ont eu raison du maoïsme.

Une Grande guerre mondiale a mis fin au délire nazi. 

Le catastrophisme climatique est souvent comparé au lyssenkisme et au racisme, eu égard à leurs bases pseudo-scientifiques.  Or, le constat est le même pour ces deux idéologies du passé : les politiques agricoles fumeuses inspirées de la pensée de Lyssenko se sont avérées désastreuses, tandis que les politiques ségrégationnistes ont mené à des luttes violentes qui ont finalement suscité l’indignation et leur abandon. De même, la prohibition inspirée du mouvement de tempérance aux États-Unis a été un gigantesque fiasco.

La décarbonation ne fonctionnera évidemment pas

Il en va ainsi du projet pharaonique de décarbonation de l’économie en voie de réalisation dans les pays développés signataires de l’Accord de Paris, les seuls vraiment concernés pour le moment : nul besoin d’être climatologue pour comprendre que ce projet insensé est irrémédiablement voué à l’échec.  Car, pour les écologistes purs et durs, les énergies fossiles doivent être totalement éliminées, elles qui représentent actuellement 80 % des besoins énergétiques de la planète. Seules les énergies renouvelables sont acceptables, le nucléaire n’étant toujours pas une option. Même la biomasse ne serait plus considérée comme proprement renouvelable. Le tout en quelques décennies à peine et à un coût se chiffrant par dizaines ou centaines de billions de dollars ou d’euros. Rien de moins. 

Préparé en vue de la COP26, un rapport spécial de l’Agence internationale de l’énergie, intitulé Net Zero by 2050: A Roadmap for the Global Energy Sector, constitue une feuille de route imaginaire vers le zéro carbone à l’échelle globale. 

D’ici 2050, à en croire le rapport, la taille de l’économie mondiale aura doublé, la population aura ajouté 2 milliards de personnes, MAIS la demande énergétique, elle, sera 8 % inférieure à celle d’aujourd’hui…grâce essentiellement à des changements comportementaux.   Près de 90 % de l’électricité produite sera d’origine renouvelable, dont 70 % provenant de l’éolien et du solaire. Comme par magie, le plan fournira en outre de l’électricité à près de 785 millions de personnes qui n’y ont actuellement pas accès ainsi que des solutions de cuisson vertes à 2,6 milliards de personnes qui utilisent actuellement des feux de bois intérieurs. Comment ne pas être sceptique ?

Il faut aussi être naïf ou ignorant pour croire que l’économie mondiale pourra véritablement fonctionner avec le vent et le soleil comme principales sources d’énergie. Déjà, les signes avant-coureurs ne trompent pas. Les expériences menées en Allemagne et en Californie démontrent clairement que les énergies renouvelables ne sont pas une solution miracle : les prix de l’électricité ont explosé, les pannes d’électricité sont devenues plus fréquentes et les émissions de CO2 n’ont pas tant diminué puisque les bonnes vieilles centrales à charbon ou à gaz ont dû se porter en renfort pour compenser l’intermittence des renouvelables. L’hiver dernier, le Texas a aussi appris à ses dépens qu’il ne faut pas compter sur les éoliennes quand une vague de froid extrême a le malheur de s’amener sans préavis. 

Par ailleurs, les énergies renouvelables ne sont pas si vertes qu’on le dit

Elles nécessitent proportionnellement plus de matériaux (béton, plastiques, métaux, etc.) et plus de superficies que les centrales classiques, leur durée de vie ne dépassant pas 25 ans.  De plus, les panneaux solaires ne sont pas recyclables, tandis que les éoliennes géantes défigurent les paysages, font du bruit et représentent une importante cause de décès chez les chauves-souris et plusieurs espèces d’oiseaux. S’il est vrai que les coûts des renouvelables ont baissé, ceux-ci doivent être multipliés par 2 ou 3, ou même plus, pour tenir compte des batteries de stockage requises pour assurer un approvisionnement continu lorsque le vent ou le soleil font défaut. Enfin, la faisabilité technique d’un tel réseau reste à démontrer. 

Or, au-delà des coûts prohibitifs, de l’échéancier improbable, des ratés, des impacts environnementaux et des risques techniques, les Green New Deals, comme tous les projets utopiques, vont éventuellement frapper un mur : l’opposition populaire.  

Oui, mais "pas chez moi"

D’abord, à l’échelle locale, le phénomène NIMBY (not in my backyard) rendra les choses difficiles pour les innombrables projets de parcs éoliens et de centrales solaires (et de lignes électriques aussi) qui seront lancés dans les prochaines années. Pour s’en convaincre, il suffit d’effectuer une recherche Google pour constater que l’opposition locale à l’éolien ne date pas d’hier et qu’il est fort répandu.

Le site National Wind Watch aggrège à peu tout se qui se publie dans le monde sur le sujet et classe les articles par pays.  

Entre autres, on y apprend que même dans la Suède de Greta Thunberg, l’enthousiasme pour l’éolien faiblit.

En Allemagne, il existerait des centaines de groupes d’opposants. 

Aux États-Unis, un important projet d’éoliennes offshore au large de Long Island (New York) vient d’être bloqué par un groupe de 1500 résidants. 

Enfin, du côté de la France, les pêcheurs ne décolèrent pas contre le chantier du parc éolien de la baie de St-Brieuc. 
 

De façon plus large, l’acceptabilité sociale est le talon d’Achille des politiques et mesures anti-carbone, comme l’a démontré de façon convaincante le mouvement des Gilets jaunes, en France et dans d’autres pays.

En 2019, aux Pays-Bas, des milliers d’agriculteurs ont manifesté avec leurs tracteurs contre les politiques du gouvernement néerlandais en matière de climat, causant des bouchons monstres.  

Dernièrement, les Suisses ont voté contre un projet de hausse de taxes sur les carburants et les billets d’avion.

Au Royaume-Uni, le projet d’interdiction des chaudières à gaz a soulevé un tollé. Aux États-Unis, des sondages ont révélé que plus du tiers des Américains ne dépenseraient pas un dollar pour le climat et que l’environnement figure à l’avant-dernier rang de leurs soucis.

Le vent a même commencé de tourner dans certains pays. Par exemple, le gouvernement australien a rejeté un programme d’énergies renouvelables estimé à 36 milliards $. 

En Ontario, le gouvernement conservateur de Doug Ford a annulé d’un coup de balai quelque 800 projets de renouvelables, dont plusieurs étaient déjà en chantier. On se souviendra aussi que, sous Trump, les États-Unis avaient aussi fait marche arrière ; ils pourraient le refaire. Ajoutons à cela le fait que la Chine, l’Inde, la Russie,  le Brésil et de nombreux autres pays à faible revenu n’ont pas vraiment l’intention de réduire substantiellement leurs émissions de CO2, à moins évidemment que l’Occident ne soit assez fou pour payer la note…ce qui n’arrivera pas.Bref, l’opposition anti-climatiste est bien amorcée.

Au fur et à mesure que les politiques vertes seront mises en œuvre (dans les pays qui y croient), et plus elles seront restrictives, ruineuses ou difficiles à accepter pour le commun des mortels, plus cette opposition montera.

À n’en pas douter, le sort du climatisme se décidera tôt ou tard dans les rues ou dans les urnes. Le mouvement est né dans les cimes, il mourra par les racines.

À suivre. 

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