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ma revue de presse journalière
25 juin 2020

Il faut que la fabrication reprenne !!!

ACTUALITÉS

25/06/2020 02:01 CEST
Licenciés avant le Covid-19, ils veulent relancer leur usine de bouteilles d'oxygène

Avant sa délocalisation en juin 2019, l'usine de Gerzat (Puy-de-Dôme) était unique en Europe pour sa production de bouteilles d'oxygène à usage médical.

ÉCONOMIE - Avec le coronavirus, c’est un autre de ces secteurs devenus “stratégiques”. En juin 2019, la fermeture de l’usine Luxfer à Gerzat (Puy-de-Dôme), alors seul fabricant de bouteilles d’oxygène à usage médical en Europe, n’était qu’un nouvel exemple de la désindustrialisation en France.

Un an plus tard, la pandémie de Covid-19 a mis en exergue les enjeux cruciaux d’une telle délocalisation, en témoigne la présence de Jean-Luc Mélenchon, Philippe Martinez et autres figures de la gauche au rassemblement organisé ce jeudi 25 juin devant l’usine par les 136 ex-Luxfer, déterminés depuis déjà des mois à relancer leur unité de production.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, il est inconcevable pour ces ouvriers de gâcher une telle expertise française. Au micro du HuffPost, ils témoignent, avec fierté et détermination, de l’importance de leur savoir-faire.

Nos bouteilles étaient reconnues comme les meilleures du monde.Bruno, ex-salarié Luxfer

“Nos bouteilles ont été largement utilisées pendant cette crise et vont l’être encore plus, notamment pour les personnes en traitement ou qui ont des séquelles, en oxygénothérapie”, explique Axel Peronczyk, ex-salarié de 26 ans et représentant CGT, avant d’ajouter: “Est-ce qu’on veut dépendre d’un groupe (Luxfer) pareil ou sauver une entreprise stratégique sur notre territoire?”.

“Il y a tout ce qu’il faut pour repartir”

Alors que la production a été délocalisée en Grande-Bretagne et aux États-Unis, et que Luxfer refuse de vendre les installations pour le moment laissées à l’abandon, les salariés réclament une réquisition par l’État de l’usine, avant de trouver un repreneur.

“On est très rentable. Les salariés sont encore là. Tout le monde est disponible. Les machines sont encore sur place. Il y a tout ce qu’il faut pour repartir”, assure Axel Peronczyk. En mars, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen avaient même demandé la nationalisation de l’usine.

Dans un communiqué cité par France 3, la députée LREM de la 1re circonscription du Puy-de-Dôme Valérie Thomas a confirmé que la reprise du site fait actuellement “l’objet de contacts préliminaires, sans garantie de faisabilité à ce stade”.

“Le gouvernement étudie avec sérieux la nécessité, pour préparer d’éventuelles crises sanitaires futures en France, de disposer d’un producteur de bouteilles en aluminium sur le territoire national”, assure l’élue de la majorité.

À voir également sur Le HuffPost : À Choisy-le-Roi, les salariés de Renault n’ont pas l’intention “d’accepter les restructurations”

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