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15 mai 2020

UN BON ARTICLE =

15 Mai 2020

Publié par El Diablo

LUTTE DE CLASSES et syndicalisme aux temps du CORONAVIRUS ! - Par Jean-Pierre PAGE
Image d'illustration

 

Par Jean-Pierre PAGE

Ancien salarié à Air France, secrétaire général de l’Union départementale des syndicats CGT du Val-de-Marne, puis membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT de 1982 à 2000, responsable du département international de la CGT de 1991 à 2000

 

 

 

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de la cour vous rendront noir ou blanc. » Jean de La Fontaine. [1]

 

« Nous émanciper par nous-mêmes et par nos propres efforts.  [2] » Fidel Castro.

 

Face à l’épidémie de coronavirus on voudrait nous faire croire que nous n’aurions aucun choix possible. On nous dit, « nous sommes face à un dilemme : est-il préférable de mourir de maladie ou de récession ? » [3], ou encore « Nous sommes en guerre !  [4] » Mais de quel dilemme et de quelle guerre s’agit-il ?

 

En réalité, au temps du coronavirus, la lutte des classes prend une toute autre dimension, il s’agit d’une guerre de classe. Elle s’exaspère et la violence du Capital s’exerce et va s’exercer de plus en plus. Il y aura besoin de résistances plus fortes. La contradiction capital/travail est et sera plus aiguë. Le véritable défi sera de se hisser à la hauteur de ce que les événements exigent. La pandémie soulève une foule de questions qui touchent à la nature du système dominant dans lequel nous vivons et donc au devenir même de l’humanité. Elles mettent en cause les relations sociales, celles entre les Etats, les institutions, les relations entre les peuples du Nord et ceux du Sud, le mode de production, les rapports de propriété, le rapport à la nature à travers le dérèglement climatique, les valeurs et les croyances. Une chose est certaine, à cette époque d’égoïsme effréné, la pandémie s’ajoute à la barbarie néo libérale.

 

Mais, ce n’est pas tout car si l’épidémie était maîtrisée et disparaissait, elle ne mettrait pas fin au cataclysme économique, financier, monétaire et donc social qui vient vers nous à grande vitesse. Si on n’y résiste pas, la deuxième vague sera celle-là. Elle s’ajoutera à la précédente, celle du coronavirus et de toutes ses conséquences.

 

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