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ma revue de presse journalière
22 avril 2020

WOUAH !!!

22 Avril 2020

Publié par El Diablo

CHRONIQUE INTEMPESTIVE : Emmanuel MACRON invoque « les jours heureux » ? Chiche ! – Par Henri PENA-RUIZ
Image d'illustration

 

Henri Peña-Ruiz

Philosophe et écrivain. Auteur de Karl Marx penseur de l’écologie (Seuil, 2018), de Marx quand même (Plon, 2012), Entretien avec Marx (Plon, 2012). Également auteur de nombreux essais sur la laïcité, dont un Dictionnaire amoureux de la laïcité (Plon, 2014), qui s'est vu décerner le Prix national de la laïcité 2014.

Dans sa quatrième allocution depuis le début de la crise du coronavirus, ce lundi 13 avril, Emmanuel Macron en a appelé au retour des "jours heureux", en référence à l'intitulé du programme du Conseil National de la Résistance. Une conversion crédible ?

Les jours heureux…L’intitulé du programme du Conseil National de la Résistance (15 Mars 1944), repris par le Président de la République, inaugure-t-il un tournant politique radical ? On aimerait bien le croire, tant la crise actuelle ébranle de fond en comble le monde comme il va, ou plutôt comme il allait, c’est-à-dire très mal. Que penser du discours ambiant et de sa mise en scène politique par le Président ? « Il y aura un avant et un après…Cette fois ci, on a compris et tout va devoir changer. Plus jamais çà ! » Il contraste avec le programme néo-libéral dont Denis Kessler avait indiqué le but en octobre 2007 : «  Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ».

Le premier de cordée, lui, semble faire amende honorable, et changer de héros. Les petites mains des sans grade sauvent quotidiennement leurs patients, pour un salaire dérisoire, en raison inverse de leur dévouement. Infirmières et aide-soignantes, applaudies par le peuple, s’entendent promettre des lendemains qui chantent. On redécouvre leur rôle humain et social, à rebours des égoïsmes lucratifs.

DUR AUX PAUVRES, AUX RICHES S’ATTENDRIT

Une conversion crédible ? Depuis plus de deux ans le président d’avant, « dur aux pauvres, aux riches s’attendrit » (Ruy Blas aux « ministres intègres »). Avec Madame Buzyn, il a écarté sans états d’âme les avertissements du monde médical qui disaient la grande misère des hôpitaux publics, l’insuffisance dramatique de leurs lits et de leurs moyens.

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