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ma revue de presse journalière
26 janvier 2020

Excellent !!!

Acte LXIII, la guerre sociale est là, devant nous ( pour voir les photos publiées dans cet article , veuillez cliquer sur Accueil )

  

Après le large succès du vendredi 24 janvier, tout le monde est remonté contre ce gouvernement violent et irresponsable. Plus macro, joue le pourrissement et plus il se déconsidère aux yeux de l’opinion, après avoir démontré ses talents de coureur à pied aux Bouffes du Nord, il est parti se mettre à dos les Israéliens et les Palestiniens en Israël ! Il est très fort ! A cette occasion on l’a vu imiter Chirac, mauvais accent anglais aussi, pour s’en prendre aux services de sécurité israéliens. Puis ensuite il est allé au Mur des Lamentations avec la kippa ! Histoire de contrarier les Arabes. Croyez vous que ce soit tout ? Non, dans l’avion qui le ramenait chez nous – les Israéliens auraient dû le garder – il s’est mis à déconner à plein tuyaux. Nous savions qu’il était peu instruit et un peu idiot, mais là il a crevé le plafond. Le voilà donc qu’il s’est mis à comparer de manière incongrue la Shoah avec la Guerre d’Algérie, souhaitant qu’on fasse acte de repentance comme els Boches l’ont fait pour le massacre des Juifs. On ne sait plus que penser d’une telle débilité mentale. Quoi qu’on pense de la Guerre d’Algérie, c’est une guerre d’indépendance, ça n’a rien à voir avec une entreprise d’éradication entreprise de « la race juive » par les nazis. Il y a au moins deux raisons à cela, la première est purement comptable, la Shoah, c’est 6 millions de morts, la Guerre d’Algérie c’est environ 300 000, dont une moitié qui étaient des combattants. Ensuite la France, quels que soient ses torts, n’a jamais voulu éradiquer une race arabe de l’Algérie[1]. Voilà où nous mène l’ignorance. 

 

Croyez-vous qu’il se soit arrêté là ? Des macroneries, il en a toujours en réserve. Donnant une interview à Radio J, il s’est mis à disserter sur la dictature. « Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie. Qu’il y a une forme de dictature qui s’est installée”, déplore Emmanuel Macron, rappelant que “la dictature c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois (...) où l’on ne change pas les dirigeants, jamais ». On comprend bien qu’en réalité il parlait de lui-même et de son gang qui pille la France. Croyant démontrer qu’il n’était pas un dictateur, il a prouvé le contraire[2]. L’inénarrable Sibeth Ndiaye a d’ailleurs avoué que le régime était violent. « Si, dit-elle, provoquer de la violence, c'est faire les réformes pour lesquelles on a été élu, ça je l'assume »[3]. En vérité la menteuse sait très bien que même ceux qui ont voté bêtement Macron pour faire pièce à un fascisme imaginaire, n’ont pas voté pour qu’on allonge la vie de travail. L’imposteur de l’Elysée avait même dit que lui vivant, jamais on ne repousserait l’âge de la retraite. Mais cependant elle avoue avec une grande naïveté que les violences quotidiennes sont le résultat des réformes macroniennes. Mais il ne semble pas que la démocratie ce soit d’imposer une loi à une très grande majorité de la population. C’est plutôt ce qu’on appelle une dictature. Encore que la plupart des dictateurs qui ont sévi au XXème siècle avaient une base populaire bien plus large que Macron. Les Allemands étaient massivement derrière Hitler, les Soviétiques ont pleuré Staline. Le soutien de Macron est très étroit, limité aux seuls très riches et leurs domestiques. 

 

Mais voilà aussi que le Conseil d’Etat, pourtant bienveillant, rend un rapport plus que sévère sur le projet de loi sur les retraites. Entre autres choses, il dénonce le flou de la réforme, les ordonnances et le peu de temps qu’on lui a donné pour analyser ce projet contre lequel la France est vent debout. Autrement dit, le Conseil d’Etat accuse ce gouvernement pourri de vouloir faire passer une loi en force, de manière autoritaire, sans en avoir précisé le coût et les modalités de financement[4]. Comme on le voit, le président-fou et ses affidés ont passé une mauvaise semaine, faisant largement la preuve de leur incompétence. La médiocre Agnès Buzyn, la ministresse dévolue à la casse de l’hôpital public a fait de la communication sur le coronavirus, elle nous a dit d’abord qu’en France, ça n’existait pas, puis elle a avoué que 2 cas avaient été détecté, mais que tout était sous contrôle, et qu’en cas de malheur, elle allait mettre un numéro de téléphone gratuit ! Un troisième cas a été découvert[5]. Les macroniens ont toujours la même solution : un problème ? un numéro de téléphone ! Leur incompétence est de plus en plus visible, leur canaillerie aussi. C’est ce qui va donner un second souffle à la contestation de ce régime « autoritaire » comme on dit pudiquement. Pour être complet sur l’incompétence et la veulerie de ce gouvernement de lobbyistes, il nous fait parler de Bruno Le Maire. Il avait prétendu mettre en place une taxe sur les activités des GAFAM en France, on sait en effet que ces multinationales cossues évitent l’impôt. Mais c’était sans compter que Trump allait lui faire les gros yeux. Non seulement Bruno Le Maire a reculé, craignant les représailles des Etats-Unis, mais il a menti une nouvelle fois, avançant qu’il retirait sa taxe parce qu’on rentrait dans une négociation, mais de négociation il n’y en a jamais eue d’envisagée[6]. A la lâcheté Bruno Le Maire a ajouté les mensonges. C’est le parfait exemple de la conduite des affaires en Macronie 

 

 Philippe Pascot avec des Gilets jaunes en Angleterre pour soutenir Julian Assange devant la prison de haute sécurité où il est enfermé 

La dérive fascisante de ce régime peut se lire aussi dans le fait que Macron reçoit tout sourire Guaido, la marionnette du coup d’Etat américain au Venezuela[7]. Donc si on comprend bien, Macron entérine le coup d’Etat et aide Guaido à mettre en place un processus démocratique ! Pendant ce temps quelques Gilets jaunes montraient une plus belle conscience démocratique et internationaliste en allant en Angleterre avec Philippe Pascot porter son soutien à Julian Assange qui est prisonnier pour avoir osé divulguer les turpitudes des Américains. C’est un peu l’équivalent des lettres de cachet, on sait où celles-ci ont mené. Mais Macron, malgré les nombreuses sollicitations a toujours refusé de faire quelque chose pour Assange, histoire de ne pas déplaire à un autre président complètement fondu, Trump. 

 

 Encore beaucoup de monde à Paris 

Les raisons de la colère envers Macron et son gang sont toujours là. Et elles sont même confortés par les attendus du Conseil d’Etat. Les Gilets jaunes n’ont pas disparu. Je n’oublie pas qu’ils ont été la pointe avancée du mouvement, et que le gros des troupes des syndicats n’a suivi qu’avec du retard. Mais enfin la convergence des luttes est bien là, et aujourd’hui les manifestations du samedi sont en quelque sorte le couronnement de la semaine de manifestation. Comme d’habitude la dictature macronienne via les préfets a interdit des secteurs entiers aux manifestants. A Toulouse la place du Capitole leur était interdite. A Paris c’était les endroits habituels qui étaient tabous également, les Champs Elysées, les abords de l’Assemblée nationale. 

 

A Caen 

Les manifestants étaient moins nombreux que la semaine dernière, il faut dire que manifester tous les jours est contraignant, entre la manifestation au flambeau, puis le lendemain la manifestation nationale des syndicats, il reste un peu moins d’énergie pour le samedi. Pour dire la vérité, moi-même j’ai du mal à suivre le rythme. Mais cette baisse de la mobilisation d’un samedi sur l‘autre ne change rien à l’affaire. Ce samedi 25 janvier, c’est encore dans toute la France que les Gilets jaunes ont manifesté. Les Gilets jaunes ont plus de souffle que les syndicalistes d’aujourd’hui. 

 

Toulouse 

 



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