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ma revue de presse journalière
19 janvier 2020

Un excellent article =

Acte LXII, Macron dans ses petits souliers, mobilisation Gilets jaunes en nette hausse

  

Macron et Brigitte Trogneux exfiltrés du théâtre des Bouffes du Nord 

Les manifestations contre Macron et son gang sont quotidiennes. Il y en a tellement que je n’arrive plus à suivre ! Comme je n’arrive plus à distinguer les syndicalistes, des gilets jaunes ou encore les Français ordinaires qui ne supportent plus la figure de fifre du président-fou. Et donc cet Acte LXII a commencé en fait la veille au soir quand le couple de guignols est sorti de l’Elysée, bien pomponné, pour aller au théâtre voir La mouche, une pièce adaptée d’un conte fantastique de George Langelaan qui a été maintes fois porté à l’écran.  Et bien, ils le savent maintenant, ils ne peuvent plus sortir de chez eux ! Quand les internautes ont su que le président-fou et sa « femme » étaient là, une manifestation s’est rapidement déclarée devant le théâtre. Le pantin de l’Elysée a eu très peur, il a dû faire appel à la milice pour le faire sortir ! Comme disait le regretté Guy Debord, « Le spectateur n’est chez lui nulle part, car le spectacle est partout ». Les robots de LREM ont dit que c’était inacceptable, que leur chefaillon avait bien le droit de s’amuser en allant au théâtre. En vérité c’est tout le personnel LREM du haut jusqu’en bas qui ne peut plus sortir et fanfaronner en public. Ils doivent raser les murs pour faire des réunions, pour présenter leurs vœux, pour bouffonner sur le compte du populo. Mais la canaille s’est tout de même vengée en arrêtant Taha Bouhafs qui se trouvait dans la salle. Officiellement, cette arrestation illégale l’accuse d’avoir organisé une manifestation non déclarée. Quoi qu’on en pense de lui Bouhafs est un journaliste avec carte de presse et tout ce qu’il faut, mais il est clair que la manifestation anti-Macron a dû terriblement vexer celui qui se croit être le chef des Français et qui vit, la merde au cul, derrière les Robocops qui le protègent… jusqu’au jour où ils le lâcheront ! Mais au font Macron n’a-t-il pas demandé à ce qu’on vienne le chercher ? De quoi se plaint-il ?

Quand Macron sort, il est bien encadré, chacune de ses sorties nous coûte un pognon de dingue. Je ne me souviens pas qu’un président ait subi une telle humiliation sous la Vème République. 

I 

 

 Manifestants contre la réforme des retraites et contre la CFDT 

Il n’y a pas que Macron et sa femme qui doivent raser les murs. Laurent Berger et les cadres de la CFDT, le syndicat jaune, stipendié par le pouvoir et le MEDEF, sont également injuriés quotidiennement. Vendredi des manifestants anti-Macron se sont introduits dans les locaux de la CFDT qui est comprise maintenant pour ce qu’elle est, juste une courroie de transmission du grand patronat[1]. Dans les deux cas ces valets du capitalisme prédateurs tentent de se faire passer pour des victimes, en disant que ce n’est pas ça qu’on fait en démocratie. Mais nous avons vu que nous ne sommes plus en démocratie. La milice vendue à Macron nous massacre à chaque manifestation, et ils voudraient qu’on les laisse tranquille, pour privatiser, détruire le droit du travail ou massacrer les retraites. Je l’ai dit depuis plusieurs mois, nous allons vers la guerre civile et Macron l’aura bien cherchée. Nous sommes sortis de la démocratie la plus élémentaire avec l’élection de Macron, nous sommes dans le cas de la lutte des classes et ça ne commence qu’à peine. La colère est montée ces derniers temps d’un cran. On le voit avec les blocages, on le voit face aux miliciens de Castaner. Y’a de l’agressivité aussi maintenant du côté du peuple. Les autres centrales syndicales, y compris la CGT, ont dit qu’elles ne cautionnaient pas cette intrusion. C’est dire si les bureaucrates syndicaux sont dépassés. Le président-fou a bien sûr condamné ceux qui ont osé attaquer ses amis de la CFDT, en disant que ce n’était pas démocratique en disant : « Ces violences sont une honte pour notre démocratie », évitant de se poser la question de savoir quel est son rôle dans ses débordements, lui qui ne reconnait pas depuis 15 mois maintenant « les violences policières ». Sur les réseaux sociaux, le petit prétentieux est moqué à la fois pour son soutien à la CFDT et pour ses misérables protestations de s’être fait chasser du théâtre des Bouffes du Nord. Il va sans doute essayer de se faire passer pour une victime, mais il n’est pas sûr que cela marche. 

 

La Brasserie de la Rotonde incendiée à Paris 

Par ailleurs on apprenait que la Brasserie de la Rotonde chère à Macron, c’est là que le jeune cuistre avait fêté sa victoire en 2017, avait été incendiée dans la nuit. Un des gérant affirme avoir trouvé un gilet jaune. Mais là franchement ça sent trop le coup monté pour que ce soit crédible. C’est plus probablement un coup d’assurance qui a été réalisé. Il est invraisemblable qu’un Gilet jaune ait voulu laisser sa marque, sachant que la police scientifique, si elle n’est pas en grève, va relever les traces ADN. Mais si Macron et ses manières de parvenu sont détestés et détestables, la Brasserie de La Rotonde n’est pas la préoccupation du jour. Je peux me tromper bien entendu, mais cela ne correspond pas à l’esprit Gilet jaune. Ils crameraient cette boutique dans le feu d’une manifestation, passe encore, mais de nuit, c’est assez invraisemblable. 

 

 Les employés de Météo France jettent leurs parapluies 

Contrairement aux espoirs de la Macronie, ce sont des nouveaux secteurs qui rentrent dans la lutte. Si on n’est pas surpris que les ports et les raffineries soient bloqués, il est plus étonnant de voir les employés de Météo France jeter leur parapluie ! Mais c’est ce qu’ils ont fait, comme les profs qui jettent leurs cahiers et leurs livres, les avocats qui jettent leur robe, les médecins et les personnels hospitaliers qui jettent leur blouse. Il ne manque plus que les danseuses de l’Opéra qui jetteraient leur tutu !! La grève ne se limite pas aux transports, le samedi 18 janvier, les musiciens de l’Opéra ont donné un concert gratuit pour protester contre Macron et son gang qui travaillent pour les assureurs contre de gras pots de vin. Ce sont des milliers de gens qui se sont retrouvés pour y assister, syndicalistes, Gilets jaunes, ou simples Français dégoutés de l’ignoble politique macronienne.

 

Les musiciens de l’Opéra donnent un concert gratuit devant une foule immense 

Mais il est à noter que de plus en plus les miliciens de Castaner ont lié leur misérable sort à celui du président-fou. Malgré les remontrances et les avertissements, ils ont d’emblée gazé et matraqué à Toulouse par exemple, toujours avec le même système de la nasse : on laisse les manifestants s’avancer dans un goulot d’étranglement, et puis on gaze et on matraque. A Paris ils se sont encore très mal comportés. Attaquant directement et sans raison la tête du cortège. Ils savent maintenant qu’ils sont haïs et qu’ils ne peuvent plus protéger leur sauvagerie derrière des ordres qu’ils auraient reçus de Lallement, de Nuñez ou de Castaner. Ils sont au pied du mur : bientôt ils n’auront plus d’amis et tout le monde se méfie d’eux et de leur fourberie, ils vont sans doute avoir de vrais problèmes au sein de leur famille. Macron a acheté leur conscience comme une marchandise avariée, pour pas cher il a construit une garde prétorienne à son seul service. Les flics le savent, même les plus stupides d’entre eux. Et ils se prêtent à ce jeu qui les rabaissent au rang de la bête.

  

A Toulouse la milice a gazé les manifestants sans attendre 

Il est possible que la violence des flicaillons soit alimentée d’abord par le rebond évident et inattendu de la mobilisation du samedi. La foule était bien plus nombreuse que ces dernières semaines, comme si de nombreux grévistes ou manifestants syndicalistes se rendaient compte qu’il était urgent d’adopter la méthode des Gilets jaunes, faite de courage et de patience, mais aussi parce que les miliciens commencent à avoir peur. Ils se demandent si après Macron on ne va pas leur demander des comptes sur leurs petites saloperies, et puis ils se disent que tôt ou tard les manifestants von trouver le courage de leur casser la gueule. Bien évidemment ils sont fatigués, ils n’étaient pas rentrés dans la police pour cela, ils pensaient au contraire se la couler douce et ne pas être obligés de se vautrer dans le déshonneur de cogner femmes et vieillards. Leur méchanceté est aussi une manière de rage contre ce qu’on a fait d’eux, de simples auxiliaires de l’oligarchie qui a peur. 

 

 La manifestation des Gilets jaunes à Paris était très fournie 

Même si la grève dans les transports mobilise un peu moins de monde, ça repart toujours de quelque côté. Laurent Berger qui se croit malin à jouer les chiens de garde de Macron, a du souci à se faire. En effet il n’essuie pas seulement les crachats et les injures des autres syndicats, de nombreuses sections lui demandent des comptes. Le 16 janvier, c’était le SGEN-CFDT Recherche qui demandait non pas retrait définitif de l’âge pivot, mais le retrait pur et simple de la réforme. Les salariés syndiqués à al CFDT après tout ne sont que des salariés, et ils doivent souffrir de ce que concocte dans leur dos Berger et son équipe. Mais c’est un problème récurrent : chaque fois qu’il y a une réforme des retraites la CFDT est du côté du manche, et chaque fois elle subit une hémorragie de ses adhérents qui n’en peuvent plus qu’on les vende aux fonds de pension. Cependant si de nombreux cédétistes sont en désaccord avec Laurent Berger qui passe son temps à pleurnicher, ils ne rendent pas encore leur carte massivement. Pour l’instant ils n’en sont qu’à mettre leur drapeau dans leur poche pour rejoindre les cortèges anti-macroniens. François Hollande n’a rien trouvé de mieux que de soutenir Laurent Berger comme si ce dernier avait subi les derniers outrages. Hollande non seulement a eu le tort de nous léguer un président-fou, mais il oublie que quand il était encore président, Berger magouillait déjà avec la bande de Macron et lui faisait des misères pour favoriser l’émergence du ministre de l’économie[2]. Comme quoi il n’est pas rancunier l’animal. 

 

La mauvaise nouvelle pour Macron c’est que la manifestation du samedi, la 62ème tout de même, a mobilisé beaucoup plus de monde que ces dernières semaines. Cela veut dire que les Français sont très déterminés pour manifester comme ça tous les jours de la semaine. Comparativement aux manifestations de l’an dernier à la même époque, on assiste aussi à un rajeunissement des manifestants et ceux-là se disent aussi très souvent prêts à en découdre parce qu’ils ont compris qu’il s’agit d’un rapport de forces. Et ça c’est un mauvais signe pour le gang de l’Elysée. Après tout, les miettes que le président-fou a lâchées l’an dernier étaient le résultat d’une foule massive allant chercher le petit freluquet jusque dans ses salons. A Bordeaux de très jeunes gens ont attaqué la FNAC, mais rapidement le magasin a été barricadé. A Paris plusieurs manifestants se sont dégagés du cortège principal pour s’affronter avec les flics. Dans les semaines qui viennent on risque d’assister à une montée de la violence. Il y a eu des affrontements, et quelques mini-barricades, auxquelles on a mis le feu. Quelques poubelles ont aussi cramé. On s’approche à grands pas d’un affrontement plus copieux avec les miliciens. Ceux-ci commençaient à avoir manifestement peur et ont dû reculer plusieurs fois. Cela fait d’ailleurs quelques semaines que les manifestants ne se laissent plus faire et ripostent. Ceux qui croyaient que les Gilets jaunes n’existaient plus et avaient été absorbé par les syndicats en sont pour leurs frais. 

 

 Beaucoup de monde à Bordeaux aussi 

 

Mini-barricades à Paris le 18 janvier 2020

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