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ma revue de presse journalière
17 janvier 2020

Un excellent article =

La lutte contre le vieux monde de Macron

 

En quelques mois de pouvoir menés à peu près n’importe comment, Macron a beaucoup vieilli. Son régime sent la corruption et la poussière, alors qu’il a à peine la quarantaine, et malgré ses airs de « progressiste » de profession, ses idées semblent être sorties tout droit du XIXème siècle. A défaut de rassembler les Français derrière lui, il les a rassemblés contre lui. L’ignoble barbu de Matignon s’en prend principalement aux grévistes de la RATP – les plus durs – et aux cheminots. L’antienne répétée un peu de partout est que si on a le droit de faire grève, on n’a pas le droit de bloquer l’économie ! C’est la logique obtuse du patronat façon dix-neuvième siècle, répétée en boucle dans tous les médias à la solde du grand capital. Cela est destiné à masquer que le mouvement social est bien plus large que la mobilisation contre les retraites. Si ce sont les Gilets jaunes qui ont sonné la première charge contre Macron, ils sont maintenant rejoints par tout un ensemble de professions disparates. C’est seulement en Mai 68 qu’on a trouvé un mouvement aussi vaste qui déborde les salariés de base. De nombreux collèges ont été bloqué le 14 janvier 2020. Vous me direz que les professeurs sont des fonctionnaires et qu’ils se mettent facilement en grève. Mais en réalité, derrière la question des retraites, il y a celle de la dégradation des conditions de travail des enseignants. Cette dégradation concerne les salaires, mais aussi tout un ensemble de faits – notamment dans certains quartiers on ne peut plus enseigner – qui font que les candidats ne se précipitent plus pour passer le concours de professeurs[1]. Or quand la chute des candidats est forte et significative, cela veut dire qu’on va devoir recruter des enseignants moins bons. C’est très important parce que dans le clivage qui se développe privé-public, ce sont toujours les mêmes qui vont payer les pots cassés. Mais en outre, cela veut dire que sur le long terme la France ne produira plus de scientifiques de bons niveaux. Le ras-le-bol des enseignants ne se limite certainement pas à la question des retraites, ni même à la question des salaires, même si la France paie très mal ses enseignants : pour donner un ordre de grandeurs, les enseignants français sont moins bien payés qu’en Espagne, alors que le PIB par tête dans ce pays y est bien plus faible. Le PIB par tête en Espagne est un peu au-dessus de 30 000 €, et celui de la France au-dessus de 41 000 €. 

Derrière les discussions d’épicier des syndicats avec Darmanin et Le Maire, il y a ce fait : les enseignants en France voient leur situation se dégrader depuis au moins 25 ans. La question de la revalorisation du point d’indice est là pour le montrer. Mal payés, Blanquer prétend en outre surveiller d’un peu plus près le travail des enseignants et les faire travailler plus. C’est du Sarkozy en plus bestial encore. Il faut être débile comme les membres de ce gouvernement pour ne pas comprendre que construire une start-up nation innovante n’a pas de sens si tu massacre le système éducatif. La France met environ la moitié – proportionnellement à son PIB – de ce que mettent les Etats-Unis dans leurs dépenses d’éducation et de recherche. L’affaire des PPP marseillais qui était rappelons le un projet d’1 milliard d’euros pour rénover les écoles primaires, retoqué par le tribunal administratif, a montré toute l’étendue de l’abandon du système éducatif par une classe politique corrompue jusqu’à l’os[2]. Les enseignants se mobilisent, dans les manifestations, en bloquant les collèges, ou en jetant les livres et les cahiers. On a appris que les recteurs et leurs directeurs de cabinet recevait une prime en augmentation, cette prime bien grasse pouvant atteindre pour les plus méritants – entendez les plus lèche-cul –  50 000 € par mois, autre chose que la prime de 300 € accordée aux soutiers de l’éducation nationale qui travaillent dans des conditions indécentes, dans des locaux insalubres, et qui en plus se font insulter par la canaille politicienne et les parents d’élèves[3]. De quoi devenir enragé.  

 

Collège André Maurois bloqué à Menton le 14 janvier 2020 

On a vu des enseignants jeter livres et cahiers pour protester contre Macron et sa politique. C’est une nouvelle forme de lutte très innovante qu’ont mis en œuvre les avocats : jeter à la face des hommes politiques leur principal instrument de travail. Ça a commencé avec le fait de jeter sa robe à la face de la sorcière Belloubet, pour marquer le mépris qu’ils ont de cette ministre. Les enseignants s’y sont mis aussi. Cette manière de faire est une façon de dire que le métier n’est plus possible qu’il vaut mieux renoncer à l’exercer que de l’exercer dans les conditions qui sont faites. Mettez cela en parallèle avec l’ouvrage de Vincent Vauvert qui vient de paraitre[4] et qui montre comment les « élites » cumulent des emplois se gavent de frais divers et variés. Dans cet ouvrage il prend l’exemple de François Baroin, bon à rien, mauvais à tout, politicard de profession, qui cumulent les indemnités d’élu – 8500 euros par mois, sans compter les frais – avec des rémunérations d’avocat qui lui sont amenées par son gros carnet d’adresse. Le cabinet Szpiner lui assurerait un revenu minimum de 7500 euros par mois. Et ce pantin, Macron-compatible, qui ne sert à rien prétend devenir président de la République ! Les enseignants qui ne sont plus augmentés depuis des lustres ont reçu une aumône de 30 € par mois de la part de Blanquer, et celui-ci, menteur comme tout bon macronien a fanfaronné en disant qu’il faisait beaucoup, alors que cette mesure avait été prévue du temps d’Hollande ! Ces gens-là osent tout, si les hommes politiques de profession ont toujours été de grands menteurs, aujourd’hui, cela dépasse tout. On a manifesté le 15 janvier jusqu’à Versailles. C’est dire ! 

 

Enseignants jetant livres et cahiers à Versailles, le 15 janvier 2020 

La logique libérale – tout pour le pognon – a produit au nom de la rigueur un désinvestissement constant de l’Etat. C’est ce qui produit des territoires abandonnés, on a commencé à la comprendre avec beaucoup de retard avec le mouvement des Gilets jaunes. Les professions qui sont à la pointe du combat sont celles qui subissent à plein le remodelage du maillage territorial administratif : les avocats (les réformes de la justice), les personnels hospitaliers (destruction de l’hôpital public), cheminots (fermeture de lignes et braderie au secteur privé), enseignants (fermetures d’écoles et de collèges). Les personnels hospitaliers qui doivent faire à un budget exsangue ont eux aussi jeter leurs blouses blanches. On n’arrive plus à recruter des personnels à l’hôpital public, à la fois par défaut de formation, et par défaut de perspective : le métier est dur, mal payé et méprisé par des politicards bien rémunérés et corrompus, on le sait depuis des années, mais rien n’a été fait, ni sous Sarkozy, ni sous Hollande, et encore moins sous le règne de Macron[5]. La question des retraites sachant que les politiciens de professions, les flics, les militaires et quelques autres garderont leur régime spécial, est juste la goutte d’eau qui fait déborder le vase 

 

Les médecins aussi jettent leur blouse, 14 janvier 2020 lors de la présentation des vœux de Berbard Jomier, directeur de l’hôpital Saint-Louis à Paris 

Dans ces conditions la sortie du président-fou à Pau a fait grincer les dents, non seulement par sa méthode mensongère de présenter sa réforme, mais aussi pour sa maîtrise plus qu’aléatoire de la langue française[6]. A cette occasion, il a montré toute l’étendue de son idiotie. Lors de son déplacement à Pau, mardi 14 janvier, le Président de la République s'est exprimé sur le projet de réforme des retraites. Selon lui, le but du gouvernement est de « projeter tout le monde vers un système plus simple, plus juste et universel ». On lui a fait remarquer que sa réforme pourrie maintenait les régimes spéciaux, ce à quoi le jeune cuistre à répliqué : « Universel, cela ne veut pas dire le même pour tout le monde, mais cela veut dire qu'on sort d'une société de statuts », a précisé Emmanuel Macron. Pourtant, selon le Larousse, universel signifie « Qui embrasse la totalité des êtres et des choses » et « Qui s’applique à tous les cas »[7]. Soit il est ignorant, soit il ment ouvertement, et sans doute les deux ! C’est ce qu’on appelle la crétinisation des élites[8]. Le président-fou doit croire que les Français sont plus cons que lui, mais il se trompe lourdement. Frappé d’abrutissement, manifestement largué, toujours à Pau, il a trouvé le moyen de se ridiculiser un peu plus en inventant le verbe patachonner[9] 

 

Macron rénovateur de la langue française 

Les Français font preuve de formes innovantes de contestation au fur et à mesure que le mouvement s’élargit. Le 15 janvier, c’est la police scientifique qui a manifesté contre la réforme des retraites. Ils sont apparus couvert de sang, porteurs de pancartes explicites sur leur métier. Et puis ils se sont allongés par terre pour faire un rapprochement entre leur situation et les cadavres qu’ils analysent quotidiennement. Cette forme spectaculaire de contestation vise aussi à montrer que cette branche essentielle de la police criminelle ne supporte pas de se trouver opposée à leurs confrères matraqueurs du samedi et qui eux ont obtenu gain de cause à la fois sur les primes de matraquage et sur le maintien de leur régime de retraite. 

 

La police scientifique manifeste à Paris contre Castaner 

Les avocats qui sont maintenant à la pointe de la mobilisation contre Macron, ont innové une fois de plus en plantant leurs tentes devant le Palais d’Injustice de Bobigny. Bobigny est en effet un symbole de la dégradation non seulement de la justice, mais plus globalement de l’abandon du département entier de la Seine-Saint-Denis. Tout est réuni dans cet endroit pour que plus rien ne fonctionne, taux de pauvreté très élevé, la délinquance n’est plus réprimée, les flics sont trop occupés à matraquer les Gilets jaunes et les défilés syndicaux. L’école publique est à l’abandon, sans parler d’un communautarisme musulman qui peu à peu chasse les Juifs de ce territoire perdu de la République[10]. Les médecins fuient, il n’y a plus de libraire à Saint-Denis, en dehors d’un marchand qui vend du Coran et autres joyeusetés. Personne ne veut investir ici. Et le sous-investissement public engendre le sous-investissement privé. Macron ne fait rien pour que ça change, il préfère s’occuper des fonds de pension et donner des légions de déshonneur à la canaille de Black Rock. Et donc dans ce département il n’y a pas beaucoup d’emploi, on se contente d’étouffer la colère sociale via les distributions de la CAF. 

 

Les avocats à Bobigny, le 15 janvier 

Ce panorama indique que la révolte est profonde en France. L’an dernier on essayait de faire croire que les Gilets jaunes étaient un ramassis de fachos et de paumés, incapables de formuler des revendications cohérentes. C’était juste l’avant-garde du mouvement d’aujourd’hui. Le méchant barbu de Matignon laisse croire que tout va mal à cause de quatre grévistes jusqu’au-boutistes de la RATP et de la SNCF qui défendraient des privilèges exorbitants en matière de retraite. Mais derrière il y a tout le reste ceux qui bloquent les ports, les raffineries, les bus Macron, les dépôts d’incinération des ordures, les agents de l’EDF qui de temps coupent l’électricité du MEDEF. Le ras le bol est général, il est symbolisé par l’aversion que le peuple ressent pour le personnage loufoque de Macron, semi-rusé, semi-idiot, il est complètement perdu. Seuls les lecteurs un peu débiles du Monde continuent à le soutenir, l’encourageant à matraquer tout ce qui bouge. Même les lecteurs de L’Obs pourtant bien complaisants, commencent à l’abandonner. On sent bien que le soutien s’effiloche encore du côté de son bloc électoral qui est fait de ceux qui ont une éducation supérieure – nouvelle preuve de la crétinisation des élites. Les journaux qui tentent de faire croire à une démobilisation comme Le monde confondent leurs désirs et la réalité du terrain. On a pris le cabinet Occurrence boutique de comptage des manifestants la main dans le sac lorsqu’ils ont sorti des chiffres invraisemblables, encore inférieurs à ceux de Castaner-le-menteur. On s’est aperçu que cette boutique payée grassement par un collectif de journaux est en réalité une courroie de transmission de LREM[11]

 

Bus Macron bloqués à Limoges le 14 janvier 

La fourberie de Philippe sur l’âge pivot et les mensonges de Berger sur cette question, ayant fait long feu, les manifestations sont reparties sur de nouvelles base ce 16 janvier. Les taux de grévistes étaient orientés à la hausse dans l’éducation nationale et à la SNCF. Ce qui confirme que si pour des raisons de salaire certains décrochent de temps en temps de la grève, ils y reviennent dans les grandes occasions. A Paris les manifestants ont jeté des pantoufles derrière les grilles de Bercy pour dénoncer le pantouflage de la canaille trop bien payée de ce ministère. C’est très étonnant parce que cela nous ramène à l’Ancien Régime, juste avant le déclenchement de la grande Révolution Française de 1789 : le ministère de l’économie est dénoncé comme un repère de brigands. Et puis des militants d’ATTAC ont rebaptisé ce ministère pourri du nom plus approprié de Ministère des lobbies de la finance. 110 000 personnes s’étaient rassemblées à Marseille. Ce qui a changé dans les cortèges, par rapport à l’an dernier, c’est que les manifestants sont beaucoup plus jeunes et beaucoup plus remontés contre le pouvoir que leurs homologues de l’an dernier. Ils dénoncent de plus en plus clairement la privatisation de l’Etat par les lobbies de la finance. 

 

Des militants d’ATTAC rebaptisant Bercy 

Philippe Martinez suit comme il peut ses troupes et donc il soutient la grève et les manifestations. Laurent Berger qui se fait cracher dessus par tout le monde – encore pire que Notat en 1995 – est allé pleurnicher à la télévision, disant qu’il était une victime d’attaques homophobes. Ah non, il en est ? Donc quand on le traite dans les cortèges d’enculé, c’est aussi bien au sens propre qu’au sens figuré ! On en apprend tous les jours. Les journaux tentent de semer la division à l’image de l’ignoble Le point qui met en scène Philippe Martinez comme le deus ex machina. Ils masquent volontairement deux choses importantes, d’abord que la CGT est très loin d’être le seul syndicat contre la réforme, il y a FO, Sud, la CGC, et ensuite le fait que les bureaucrates suivent d’abord leurs troupes. L’idée de cette tromperie d’un torchon qui publie les éditos de Jacques Attali ou de Franz-Olivier Giesbert, et qui, il n’y à guère publiait aussi les éditos du répugnant Gabriel Matzneff, est de laisser croire que ce sont seulement quelques attardés du stalinisme qui mettent la merde et qui coûte de l’argent à l’économie française. Que des journalistes se livrent à de telles compromission en dit long sur leur corruption : mange-merde, c’est un métier ! La meilleure preuve de leur menterie, c’est que le 16 janvier, en tête de manifestation on trouvait à Rennes ou à Marseille les avocats, profession peu suspecte de collusion avec Moscou ! Je ne suis pas précisément pour Martinez, il est un peu trop mou et trop bureaucrate à mon goût. Mais Le point atteint des niveaux d’ignominie très élevés. La dernière couverture du torchon macronien est parlante, c’est tout juste si on ne voit pas le petit moustachu avec un couteau entre les dents. Certes c’est bien le droit d’un journal de milliardaire d’être pour le pognon et de trouver que Macron est encore un peu trop de gauche, mais de la mentir et à tronçonner la réalité, il y a de la marge. 

 

Et bien donc la manifestation du 16 janvier a été un grand succès. Il est très probable que cela ne suffira pas à faire plier puis partir Macron qui s’accroche à son poste comme la moule au rocher. Il ne sait rien faire d’autre, n’ayant pas assez d’imagination pour démissionner. Mais cette mobilisation énorme va donner du courage pour continuer la lutte jusqu’au départ du président-fou. Et je crois d’ailleurs que même s’il retirait maintenant sa réforme pourrie, les gens voudraient le voir partir et qu’il emmène avec lui l’équipe de bras cassés du gouvernement sans oublier le Polonais. 

 

Paris à Montparnasse, juste avant le départ de la manifestation 

La foule était énorme dans toutes les grandes villes, et si en tête cortège on voyait des avocats les Gilets jaunes étaient aussi aux avant-postes. On comptait plus de 100 000 personnes à Marseille et à Toulouse. Les Gilets jaunes qui se battent depuis le début trouvent que les syndicats sont trop passifs et tolèrent trop de suivre les consignes du gouvernement pour encadrer la manifestation. C’est assez juste, mais il faut croire que nous ne sommes pas encore assez nombreux et assez convaincus d’aller à l’affrontement pour le moment. En tous les cas, malgré les communiqués indiquant un début de démobilisation, celle-ci était sans doute au même niveau que la semaine précédente, dont 250 000 à Paris. Vu le nombre de manifestations, sans compter les opérations coups de poing, il est certain que le million a été dépassé. Ce qui est énorme au bout de plus d’un mois et demi de grève. Certains suggéraient de lancer un référendum. Mais comme je l’ai dit, macron veut bien lancer un référendum sur ce qui ne le gène pas, mais pas sur les retraites où il est certain d’être défait, de même qu’il fera tout et qu’il fait tout pour empêcher que le RIP sur la privatisation d’ADP échoue, faute d’un nombre suffisant de signatures. J’en entends certains se plaindre qu’il n’y ait pas assez de monde, et que trop d’entre nous font grève par procuration en soutenant le mouvement, mais sans trop y participer. C’est comme ça, les choses sont lentes à se mettre en place et à se structurer. Nous n’avons pas le choix autre que de continuer jusqu’au départ du président-fou. Croyez bien qu’il va nous y aidé. En réalité nous avons gagné clairement une première manche : l’exécutif est totalement dévalorisé, la CFDT aussi, et donc Macron ne peut plus compter sur les entourloupes habituelles, grand débat, discussion sur l’âge pivot. Il va être obligé de passer en force car l’opposition va balancer des tonnes d’amendements lors du dépôt de projet de loi. On évoque le 49-3 de plus en plus souvent du côté de l’Elysée. Pendant que les manifestants manifestent, on apprenait qu’AXA anticipant la réforme des retraites commençait à proposer ses plans d’épargne retraite pourris en jouant sur la peur des futurs retraités pour essayer de leur piquer un peu de pognon au passage[12]

 

Une foule énorme à Clermont-Ferrand 

Je signale tout de même que la manifestation parisienne a été le symbole de la dictature macronienne, en fin de manifestation, la milice a bloqué tout le monde sur le boulevard de Port Royal, empêchant les manifestants d’en sortir. Le but est évidemment de terroriser et donc de déclencher des mouvements violents faciles à réprimer dans cette nasse, vers 18 heures les chiens de garde du grand capital ont balancé les gaz lacrymogènes. Fondamentalement le comportement du préfet Lallement ne change pas, malgré les remarques de Castaner et de Macron sur l’éthique nécessaire au comportement des miliciens. 

 

Publicité concoctée par les vautours d’Axa pour profiter de la réforme des retraites 

 

 Belle mobilisation à Rennes



[1] Le monde a sorti un dossier important sue cette question dans son édition du 16 janvier 2020.

[4] Lees voraces : les élites et l’argent sous Macron, Robert Laffont, 2020.

[6] Jusqu’à François Mitterrand, canailles ou non, les politiciens de haut niveau maitrisaient la langue qu’ils s’appellent de Gaulle, Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing ou Mitterrand. Ça s’est dégradé avec Chirac, puis l’effondrement est venu avec Sarkozy. Macron est la dernière touche de cette farce.

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