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ma revue de presse journalière
24 décembre 2019

instructif !!!!!!!

Macron est un crétin : démonstration, faits à l’appui

  

Macron s’est fait élire en racontant de partout et avec l’aide des journalistes domestiqués qu’il était très intelligent et que cette intelligence il la tenait de son instruction de qualité. Au fil des jours nous voyons que Macron ne sait rien sur rien et encore moins sur le reste. Cette semaine l’imbécile s’en était allé en Afrique caresser la tête des petits noirs pour démontrer qu’il possédait du paternalisme à revendre et surtout qu’il détestait les Français, ce que nous lui rendons bien. Il souriait d’un air encore plus niais que d’ordinaire. Le ridicule ne tuant pas, il est revenu vivant de ce périple. La première des annonces crétines qu’il a faites est celle-ci : « Trop souvent aujourd'hui la France est perçue" comme ayant "un regard d'hégémonie et des oripeaux d'un colonialisme qui a été une erreur profonde, une faute de la République", a-t-il déclaré, appelant à "bâtir une nouvelle page »[1]. On voit que l’anticolonialisme primaire rend facilement idiot. Le colonialisme c’est mal. Et plus personne ne défend la colonisation d’autrui. Mais là où il y a une faute grave de la part de Macron qui est sensé représenter autre chose que des milliardaires dont il est le domestique en chef, surtout quand il est en déplacement à l’étranger, c’est qu’il associe l’idée de la République à celle de la colonisation. Il va de soi que la colonisation n’a pas attendu que la république existe pour se développer, y compris en Afrique. On voit la sournoiserie de la formulation de Macron : la colonisation c’est mal, la république a colonisé, donc la république c’est le mal. Il tente de nous persuader que la république, finalement on pourrait très bien s’en passer. Il avait déjà avancé durant sa campagne présidentielle qu’il manquait un roi à la France d’aujourd’hui[2]. On la surprit aussi il n’y a pas si longtemps prenant la pose avec un militant royaliste d’extrême-droite[3]. On a compris que Macron ne défendra pas la République le dos au mur, ni la démocratie, vu la pratique qu’il en a. 

 

Bolloré et son domestique Macron en train de se féliciter pour les bonnes affaires qu’ils réalisent 

La cuistrerie de cette sortie du misérable Macron est qu’il nous explique que lui il n’est responsable en rien de la colonisation. Vu qu’il était trop jeune. Mais tout le monde sait pertinemment que la colonisation n’est pas qu’une réalité militaire. On pourrait même dire que cette colonisation militaire est un masque pour une colonisation économique. Macron dit qu’il veut liquider la Françafrique, d’autres l’ont affirmé avant lui. Or cette Françafrique est justement un mot destiné à dénoncer une colonisation économique. L’exemple de Bolloré, un des multiples patrons du domestique Macron est très parlant[4]. On ne peut pas dire je suis contre la colonisation, et en même temps défendre les intérêts de Bolloré en Afrique. Je signale également que le grand copain de Macron, Bernard Henry-Lévy, tient son immense fortune de son père qui a pillé les bois précieux d’Afrique. Et je ne dis rien de du groupe Total qui est très implanté en Afrique[5]

 

La vulgaire Brigitte Trogneux croyant se rajeunir en se secouant en Afrique 

La vulgarité de ce couple curieux qui squatte l’Elysée a été démontrée une fois de plus en Afrique justement par la vieille Brigitte Trogneux qui, au lieu d’aller enseigner comme elle l’avait promis, s’est secouée sur la piste de danse au son d’une musique stupide. Mais on pourrait dire qu’au fond tout cela ne nous regarde pas, sauf que cette femme voyage sur notre compte et est sensée représentée la France à l’étranger. Elle pourrait faire preuve d’un peu de retenue. Pauvre France ! Tout cela n’a pas empêché Macron de déconner à pleins tuyaux devant les Africains. Le voilà donc qu’il justifie une différence obscure entre les soldats et le reste de la population : « Quand on est militaire, on ne touche pas la retraite, on a une pension. C’est différent »[6]Voulant faire le malin devant un public éberlué qui ne pouvait le contester, il a démontré que son vocabulaire était lacunaire. Car quoi qu’on pense de son niveau, les retraités, qu’ils soient issus du secteur privé ou du secteur public, touchent tous une pension. Il n’y a aucune différence au niveau du vocabulaire. Sans doute Macron voulait-il justifier le fait que les militaires aient droit à un régime spécial. Mais cette facétie a mis en colère les syndicats de policiers. Jusqu’ici ils étaient plutôt contents, payés pour matraquer le peuple avec à la clé une bonne pension de retraite, cela leur convenait. C’est un boulot relativement facile que de matraquer des manifestants désarmés et moins risqué que d’aller investir les cités des banlieues où règnent mille trafics. Les policiers ne sont pas contents parce que en appliquant la cause du grand-père aux militaires, Macron et Castaner favorisent les gendarmes qui sont considérés comme des militaires, bien qu’ils n’en encourent pas les risques[7] ! On le voit le président-fou sème la zizanie chez ses plus nécessaires soutiens, car sans eux, comme je l’ai dit, il ne lui reste plus qu’à réclamer l’asile politique à l’Allemagne qui l’accueillerait volontiers du côté de Sigmaringen. 

 

On ne sait pas si c’est de la provocation ou de la simple imbécillité, mais voilà Macron qui en pleine réforme des retraites, avec les conflits qui n’en finissent plus, annonce qu’il abandonne sa retraite de président de la République[8]. Seuls les godillots de son parti qui semblent encore plus bêtes que lui ont applaudi disant qu’il donnait l’exemple. On fera remarquer deux choses : la première est que Macron abandonne quelque chose qu’il n’a pas encore. C’est un peu comme si moi aussi j’abandonnais ma future retraite de président de la République parce que je vais être élu en 2022 ! Mais au-delà du caractère hypocrite de cette annonce, il y a que si Macron abandonne sa retraite future, c’est qu’il en a les moyens ! certains ont avancé qu’une fois parti – le plus tôt sera le mieux – il pourra donner des conférences ici et là, conférences grassement payées. Mais cela est à peine de l’écume. Vu l’argent que Macron a fait gagner à ses employeurs, Arnault, Lagardère, Niel, Bolloré et j’en passe, il est certain que ce sale boulot a déjà rapporté beaucoup à Macron et à sa cupide épouse qui pense sans doute emmener son argent bien mal acquis dans sa tombe. D’une manière ou d’une autre le président-fou a déjà fait fortune, et même s’il dépense beaucoup en cocaïne, il a de l’argent pour jusqu’à la fin de ses jours. La manœuvre est grossière et a été dénoncée comme un méchant coup de communication. Disons-le en Français, il nous prend pour des cons. 

 

Cette intervention intempestive intervient comme par hasard au moment où de plus en plus de voix s’élèvent pour dire qu’il n’y a aucune urgence à réformer le système des retraites. C’est ce qu’a dit Hervé Le Bras. L’évolution démographique le nécessite pas[9]. Et donc s’il n’y a pas d’urgence pour équilibrer les comptes des caisses de retraite, il faut bien que cette réforme ait d’autres intentions. La plus communément est celle qui consiste à dire que cela ouvre la voie aux fonds de pension. Ce que je pense aussi. Mais je crois que Macron au-delà vise un autre but : d’être le plus méchant président qu’on n’ait jamais connu. Ce garçon au-delà de sa volonté de servir ses maîtres milliardaires, veut qu’on le haïsse. Il le cherche, et il le trouve d’ailleurs. Sans doute se hait il lui-même d’avoir raté sa vie au point de n’être que le domestique de personnes qui se moquent ouvertement de ce qu’il est et qui n’hésiteront pas à se débarrasser de lui dès que l’occasion s’en présentera. Accepter une telle position d’infériorité par rapport à ses donneurs d’ordre ne doit pas être facile à vivre tous les jours. On verra combien de temps les Français supporteront cet olibrius. Jusqu’ici ils ont été très patients, mais ça pourrait changer. 

 

Nouvelle preuve du manque de discernement politique de Macron, le dossier des retraites. Ne discutons pas de savoir si cette réforme est pourrie ou non. Ce n’est pas la question ici. Macron a joué le pourrissement, pariant sur la trêve de Noël pour se refaire une santé dans l’opinion publique. C’est doublement raté, car la grève reste très soutenue par les Français, rendant Macron et ses sbires responsables des inconvénients qu’elle engendre, mais les grévistes sont très remontés. La grève se durcit à la SNCF, et les syndicats s’organisent.  Laurent Brun le responsable de la CGT-Cheminot annonce la couleur : les cheminots perdront peut-être, mais la SNCF ne s’en relèvera pas[10]. Voilà qui nous change de l’eau tiède de Martinez. Les syndicalistes de la SNCF et de la RATP s’organisent et organisent des collectes pour soutenir la grève[11]. Il va de soi que j’encourage ceux qui le peuvent à verser leur contribution. C’est bien la preuve que le mouvement va durer. Et à la veille du Réveillon de Noël, le mouvement restait très puissant. Le monde commence à s’en inquiéter et fustige dans son éditorial du 24 décembre le refus de Macron de faire quelque concession que ce soit[12], voulant seulement le peuple à genoux. Que Le monde, en dehors de la caricature Françoise Fressoz, commence à s’inquiéter signifie que la Macronie est en train de se fracturer. Ce qui est un très mauvais signal envoyé avant la bataille des municipales. On sait que pour ce scrutin, les macroniens rase les murs et tente de faire oublier de qu’ils sont[13]. Ils passent à l’heure actuelle des alliances avec tout le monde, du PS au LR, espérant que cela leur permettra de pouvoir revendiquer quelques succès en se rangeant derrière un certain nombre de maires corrompus. Mais ils sont tellement mauvais, qu’ils se disputent aussi entre eux en multipliant les candidatures dissidentes[14]. Il semble que Macron aura tué son parti bien plus rapidement que ne l’a fait Hollande pour le sien ! La bataille de Paris qui voit Griveaux opposé à Villani est emblématique de cette politique de Gribouille. Mais on a la même réplique à Lyon. 

 

Comme l’année dernière quand Macron croyait que la trêve des fêtes de fin d’année allait mettre fin au mouvement des Gilets jaunes, il joue encore le pourissement. Preuve de sa bêtise, il n’a pas retenu la leçon. Macron aime l’Afrique et les Africains, mais il croit que la France se gouverne comme une république bananière et que la corruption est la seule et bonne méthode. Or le voilà qu’il s’est mis maintenant à dos le pourtant très complaisant Laurent Berger en le traitant comme un moins que rien, faisant comme s’il n’avait pas besoin de lui pour travailler à la division des salariés[15]. Les cadres de la CFDT ayant joué le jeu de la collaboration, ils sont très amers car ils n’ont rien obtenu. Ils veulent le faire payer à Macron et à son factotum. Macron conforte ainsi son isolement, car tout cela sème la rancœur, et les cédétistes qui en ont marre d’être traités comme des chiens crevés par les autres salariés ont annoncé qu’ils allaient appuyer le mouvement. Le mois de janvier va être très dur. On sent que de toute part la colère n’est pas calmée et que les salariés veulent maintenant sortir de leur passivité et en découdre. Tout cela démontre que la politique de la brute – outre qu’elle révèle une mauvaise éducation – atteint rapidement ses limites dans une société développée. On ne voit pas comment Macron s’en sortira. Il n’a pas beaucoup de solutions, soit il démissionne et c’est le mieux, soit il entre dans un processus de guerre civile ouverte et non plus larvée, soit il reporte sa réforme en tentant de la renégocier avec l’aide de la CFDT par exemple. La première est exclue, non seulement parce que le petit prétentieux vise d’abord à ce qu’on le punisse pour sa malveillance, mais aussi parce que ses employeurs veulent mettre la main sur le pactole d’une partie des retraites. La seconde est trop risquée, compte tenu du faible soutien dont il dispose dans l’opinion. Reste seulement la troisième. C’est vers cela qu’on ira si le mouvement de grève reste fort.

 

 


[2] https://www.lesinrocks.com/2015/07/10/actualite/actualite/emmanuel-macron-est-il-royaliste/ je cite les Inrocks, parce que la page de référence du 1 l’hebdomadaire auquel il avait donné cette interview fumeuse a curieusement disparue.

[4] Collombat Benoît, « Vincent Bolloré : de la France à fric à la Françafrique », dans : Benoît Collombat éd., Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours. Le vrai visage du capitalisme français. Paris, La Découverte, « Cahiers libres », 2014, p. 620-625. 

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