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ma revue de presse journalière
4 décembre 2019

PUBLIE SUR FB , très intéressant =

 budget de l'état qui est de 413 milliards.
L'opération consiste à cesser de faire payer ces 498 milliards par les patrons et d'imposer ainsi la plus grande baisse de l'histoire du « coût du travail ». Il l'a dit « on va supprimer les cotisations sociales ». Or les cotisations sociales. c‘est le salaire brut et le salaire super-brut, 498 milliards de salaires en moins !
Oui, je sais ce n’est pas ce que vous disent Dominique Seux ni les autres charlatans économistes libéraux tous les matins dans les radios. Pour protéger pareil hold up il faut qu'ils mentent. Ils prétendent qu'il y aurait en France 57 % de prélèvements obligatoires, en mélangeant torchons et serviettes, impôts et cotisations!
Mais les cotisations ne sont pas un impôt, c'est du salaire. Et elles ne vont pas à l'état, mais à un organisme privé, la Sécurité sociale, lequel, normalement était géré par les salariés et leurs syndicats. Avec le plan Juppé en 1995, ils en avaient usurpé la gestion. Maintenant avec Macron, ils piquent les sous.
Déjà Hollande avait supprimé les cotisations pour les allocations familiales. Macron supprime les cotisations pour le chômage. Puis il supprime les annuités de cotisations pour les retraites, vous achèterez des « points ». Il supprime les points logements. Il ne restera plus que la maladie, les accidents du travail, c'est prévu.
A la fin, il n'existera plus de budget séparé. Il n’y aura plus que le budget de l'état, et les patrons auront gagné, ce seront les impôts qui financeront la protection sociale. On sera passé du système dit « Bismarck » au système dit « Beveridge ». La protection sociale sera séparée du travail. Et mélangée au budget général : or les cotisations sociales étaient pré affectées au social, à ce pourquoi elles étaient collectées.
Ce n’est pas le cas de l'impôt, il est ventilé chaque année au gré de la majorité parlementaire. Macron n'aura plus qu'à mettre une tirette au bas du tonneau, il fera couler les recettes comme il lui conviendra, par exemple un porte-avion nucléaire plutôt que cent hôpitaux, trois milliards pour sa «guerre de l‘espace» plutôt que pour les points des retraités ou les médicaments pour le cancer.
On se sera fait voler 75 années de notre histoire sociale depuis le Conseil National de la Résistance.
Macron s'est fait élire avec un livre appelé « révolution », en vrai c‘est une contre révolution.
Gerard Filoche
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