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ma revue de presse journalière
22 novembre 2019

Un excellent article =

La justice fout le camp et la morale ordinaire avec

 

Cette semaine les juges se sont faits remarquer par l’ineptie de leurs jugements rendus. L’abattoir de Mauléon défraie la chronique pour la maltraitance avérée des animaux. L’association L214 avait donc décide d’en obtenir la preuve, et donc ils ont filmé clandestinement ce qui se passait dans ce lieu clos et protégé, afin de faire évoluer un peu les choses. Lundi 18 novembre c’est l’association L214 qui a été condamnée pour atteinte à la vie privée[1]. Le prétexte saisi a été que des salariés pouvaient être reconnus dans l’exercice de cette maltraitance ! La note est salée, l’association devra verser une amende de 5 000 euros et 1 500 euros de dommages et intérêts à trois employés de l'abattoir qui avaient porté plainte après la diffusion des images les mettant en scène sur leur lieu de travail. Gageons que le président du tribunal correctionnel n’est pas végétarien ! L’association L214 a annoncé qu’elle allait faire appel. Cette condamnation vise dans son principe les lanceurs d’alerte à rester à la porte des entreprises qu’ils dénoncent. Nous sommes dans une tendance bien ancrée maintenant de défendre le secret absolu dès lors qu’il se passe des choses qui indignent ici ou là. 

 

On a tous vu cette image lors de l’acte LIII des Gilets jaunes. Une femme plutôt frêle se fait tirer par les cheveux par trois policiers, plutôt costauds et suréquipés. Mais que croyez-vous ? Ce sont ces trois courageux personnages qui portent plainte contre la jeune femme. Et ils ont gagné ! Le procureur en bois brut, Jean-Christophe Tixier réclamait 4 mois de prison pour la malheureuse et le bannissement pour un an de la ville de Montpellier. Le juge du tribunal correctionnel ne l’a pas tout à fait suivi, elle a morflé 2 mois avec sursis plus un dédommagement de 900 € pour chacun des policiers. On voit le but de la manœuvre des miliciens de Castaner, se faire un peu d’argent de poche alors que s’approche la Noël[2]. Chaque fois que cela concerne les Gilets jaunes, ça ne fait pas un pli, le procureur sonne la charge, et la parole des flics prime sur tout autre preuve du forfait. On a raison, surtout après les propos répugnants de Lallement – qui n’est pas dans notre camp rappelons-le, mais dans celui du pognon et de l’oligarchie – de nous méfier de la police et aussi de la fourberie de la justice. C’est la même clique, la preuve est faite. Les juges travaillent à la chaîne, et maintenant ils condamnent systématiquement les Gilets jaunes. 3000 Gilets jaunes ont été condamnés en un an, la plupart du temps avec des preuves qui n’étaient que la parole des policiers[3]. Si les juges trainent en longueur pour instruire le dossier Benalla ou celui des flics éborgneurs, ils sont prompts à condamner les Gilets jaunes. Samedi 16 novembre des policiers ont été piéger dans une laverie par un homme, lors de l’acte LIII durant lequel la sauvagerie de la milice a dépassé les bornes. Il a été immédiatement condamné à un an de prison ferme, ça n’a pas traîné[4]. Parmi les condamnations ubuesques, il y a eu celle d’un certain Manu qui s’est bloqué deux ans pour avoir donné un coup de pied dans un fourgon de police[5]

 

Le gouvernement nous fait toute une histoire sur les violences conjugales, c’est à la mode, dans le discours gouvernemental, l’inénarrable Schiappa, mais aussi dans les faits. Voilà donc la femme du maire de Cabourg, Solène Mauget, en instance de divorce, qui, en pleine rue se fait casser la gueule méchamment. Elle porte plainte contre son rustre de mari. Mais que croyez-vous ? Oui, vous avez gagné, c’est elle qui est condamnée pour l’avoir mordu ! Son avocat a eu beau dire que cette morsure avait été défensive, les juges s’en balancent complètement, on ne doit pas mordre le maire de Cabourg, même s’il vous roue de coups. Elle devra donc lui payer 500 €, puisque qu’elle a eu une amende de 1000 € mais avec sursis[6]. Certes le mari violent avait été condamnée antérieurement pour coups et blessures à 3 mois avec sursis, mais il est bien difficile de se contenter de ses jugements à la Ponce-Pilate. On se dit évidemment qu’il vaut mieux se faire justice soi-même que de réclamer son dû à la justice. 

 

Une autre affaire avait fait scandale, c’était exactement l’an dernier, celle d’un réfugié d’origine bangladaise qui avait été acquitté du viol qu’il avait commis sur une jeune fille de 15 ans. La cour a estimé que le réfugié n’avait pas conscience de ce qu’il faisait ! il avait été condamné pour le viol d’une autre jeune fille à deux ans avec sursis[7]. Ce laxisme judiciaire peut-être facilement opposé à la dureté des peines qui ont été décidés contre les Gilets jaunes. Il se mêle ici plusieurs réflexions, la première c’est que si tu es un réfugié, le viol étant considéré comme naturel, on doit adapter la peine en fonction du ressenti non pas de la victime, mais du prédateur. La seconde est qu’un immigré est mieux traité qu’un Français. Autrement dit en même temps qu’on accueille des migrants qui pour beaucoup n’ont aucune capacité d’insertion, on exclut de fait des Français qui revendiquent une amélioration de la société. Les magistrats décident non plus en fonction du droit, mais en fonction de leur humeur du moment et de leurs convictions politiques, alors qu’ils devraient avoir un minimum de neutralité.  

 

Un des problèmes les plus épineux pour les juges est de débouter les maires qui prennent des arrêtés restreignant l’usage des glyphosates. Ces arrêtés sont pris pour protéger la population, ces produits ayant été prouvés dangereux et sans doute cancérigènes. Mais les préfets qui ont des ordres n’entendent pas justement que les maires protègent leur population. Aussi ils trainent les élus devant les tribunaux pour qu’ils soient déboutés[8]. C’est ce qui est hélas arrivé aux maires de 18 communes qui avaient pris des arrêtés allant dans ce sens. On voit comment le raisonnement s’articule : l’Union européenne a fait pression sur Macron pour repousser le moment où ce produit dangereux sera interdit. C’est ce qui avait pour partie motiver le départ de Nicolas Hulot. Donc à partir du moment où l’Union européenne dit que ce produit peut être utilisé, on ne l’interdit pas. L’interdire contrevient à la loi. Il y a une alliance objective entre les lobbies de la chimie qui veulent continuer à vendre leur saloperie et les politiciens corrompus. Mais le plus dur à avaler c’est que les juges couvrent de leur autorité cette combine misérable et criminelle. Au-delà d’une indignation bien légitime, ce qu’on voit c’est un conflit de pouvoir entre les maires et les politiciens. Tout le monde sent bien que ce conflit va devoir se résoudre au profit des maires qui ont un peu plus que les autres élus encore du crédit auprès de la population. 

 

Manifestement les magistrats ont perdu la tête en choisissant leur camp, et ils ont en même temps perdu l’aptitude à juger. Ils appliquent bêtement, brutalement des articles de loi sans comprendre leur portée. Il va de soi que quand nous restaurerons la démocratie, nous ne ferons pas comme à la Libération où on a réintégré les juges et les procureurs qui avaient aidé l’occupant à lutter contre la Résistance. Nous les mettrons tous à la porte, et on réformera leur éducation qui laisse vraiment à désirer. Ils sont évidemment complices des errements des politiciens et de leur milice qu’ils couvrent d’une manière ou d’une autre. 

 

Dans le genre justice et police furieusement débiles, il y a cet individu qui se prend une amende de 100 € pour avoir donné 0,70 € à une mendiante en Gare de Toulouse. Les policiers ont trouvé qu’il encourageait la mendicité. Normalement l’amende est de 50 €, mais ils ont trouvé moyen de la doubler[9]. La personne en question va contester cette amende. Mais il est intéressant de nous poser la question de savoir pourquoi il y a tant de débordements chez les juges et les policiers. A mon sens la réponse est simple, la police et les juges, bras armés de la Macronie ont peur du peuple, et ils pensent quand le saoulant d’amendes et de condamnations toutes plus stupides les unes que les autres, ils vont l’obliger à se tenir tranquille. C’est le pari que font tous les dictateurs, si certains terminent leur misérable existence dans leur lit comme Franco ou Pinochet, la plupart finissent très mal, pendus ou assassinés.

 



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