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ma revue de presse journalière
15 novembre 2019

Excellent article =

La France brûle, suite

  

Le 1er novembre c’était 20 logements qui flambaient à Carbon-Blanc 

Il n’y a pas que les Eglises qui flambent en France, certains en tiennent le compte[1], et c’est impressionnant. le feu est partout, les pompiers ne chôment pas, et en plus ils se font bastonner par la milice. J’avais déjà écrit quelques petites notes sur cette question le mois dernier, remarquant qu’on ne pouvait pas réfléchir sur ce phénomène sans le regarder globalement[2]. Le bilan pour novembre est déjà catastrophique. Mais soyons juste si certains incendies sont d’origine manifestement criminelles, comme par exemple la mairie de Flers, la mairie d’Annecy ou le parc des expositions de Mayenne, d’autres sont le résulta de l’inconséquence entrepreneuriale, par exemple le feu qui a ravagé la résidence Malena de Domofrance à Carbon Blanc qui est lié à la pose des compteurs Linky[3]. On sait que si ces compteurs ont enrichi Thierry Breton, petit magouilleur qui postule pour devenir commissaire européen, ils n’ont strictement aucune utilité et sont de plus dangereux[4]. De même le bus Macron qui est parti en fumée est le résultat de la négligence de Flixbus, entreprise subventionnée par l’Etat pour transporter les pauvres. Or les bus de cette compagnie flambent avec une régularité très inquiétante et dénoncée par les syndicats. En effet la récurrence de ces flambées ne peut venir que de deux choses, soit d’une négligence de l’entreprise dans l’entretien de ses bus, soi de la volonté de cette même entreprise de toucher des indemnités d’assurances. Dans les deux cas, l’entreprise est coupable[5] 

 

Le 9 novembre c’était la mairie de Flers dans l’Orne qui a flambé 

Comme les Eglises, les mairies et les bâtiments officiels sont les symboles de la France. Ici il s’agit du pouvoir de la République qui représente aussi la laïcité. La récurrence de ces incendies ne peut pas être accidentelle. Le gymnase Albert Camus a brulé plusieurs fois à Auxerre. L’école Albert Camus à Tourcoing aussi. A Nantes c’est le Lycée Albert Camus qui a fait l’objet de plusieurs tentatives d’incendie au début du mois de novembre de cette année. Il faut croire que certains détestent vraiment l’auteur de La peste. Ces établissement scolaires ou sportifs qui flambent sont situés dans des quartiers périphériques. C’est quelque part un état de guerre civile devant lequel on se trouve.

  

Dans la nuit du 10 au 11 novembre c’est le parc des expositions de Mayenne qui a brûlé 

Quoi qu’il en soit des explications pour ces incendies du mois de novembre, il est certain que cela reflète une impréparation ou une démission face à un phénomène dont l’intensité a été révélé par l’incendie de Notre Dame de Paris, et ensuite de l’usine Lubrizol. Ajoutez à cela que dans les quartiers dits sensibles, les pompiers se font régulièrement agressés quand ils arrivent pour éteindre des incendies ou pour secourir des victimes[6]. Cette possibilité montre que l’Etat n’assure plus le minimum de ses tâches régaliennes. On voit même des « jeunes » mettre le feu à des voitures pour attirer des pompiers dans un guet-apens[7]. C’est une manière d’interdire à l’Etat de pénétrer dans certains quartiers où par exemple on fait le commerce de la drogue, encore qu’en ce moment la police ne s’occupe plus guère de gêner ce genre de trafic, préférant bastonner les Gilets jaunes. 

 

Le 14 novembre un bus Macron flambe sur le périphérique 

 

Toujours le 14 novembre, c’est la mairie d’Annecy qui brûle



[1] Il y aurait quelques 20 églises incendiées par an, mais ce chiffre semble en augmentation. https://fr.sputniknews.com/france/201904241040866188-resume-des-26-incendies-eglises-france-sur-une-annee/

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