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ma revue de presse journalière
26 novembre 2018

Honte à la CFDT !!!

Les soirées Colbert de Laurent Berger !

Publié le 26 novembre 2018 par FSC

Pas étonnant que la CFDT se soit proposé pour mettre un terme à la lutte des gilets jaunes, tenter de les discréditer et à tendre une perche au pouvoir pour essayer de le tirer du mauvais pas dans lequel il se trouve.

Pour la direction confédérale de la CGT en particulier il faut cesser d’emboîter le pas à la CFDT, de prôner le "dialogue social" et de se servir du repoussoir F_haine pour refuser de s'engager résolument dans la lutte.

En cessant donc de fournir des arguments à tous ceux qui -pouvoir en tête - n'ont de cesse de travailler à la marginalisation des organisations syndicales et de toute structure organisée!

Et donc en refusant toute espèce d'institutionnalisation !

Le cahier des charges : soutenir résolument le mouvement en cours anti-vie chère, anti-Macron et pro exigence démocratique et de dignité, organiser  l'action en grand, faire progresser la convergence des luttes de toutes les victimes du système, contribuer à faire la démonstration de la nocivité fondamentale du capitalisme incapable de se "réformer", faire progresser l'exigence d'une autre société égalitaire, plus juste ... et les luttes pour y parvenir !

 

***********

Le groupe LREM à l'Assemblée recevait ce mardi soir le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Une première qui marque la volonté pour les députés de travailler une ligne politique et « d'améliorer » les textes du gouvernement. Une rencontre qui intervenait peu de temps après un rendez-vous entre Laurent Berger et Emmanuel Macron.

C'est ce qu'ils appellent une « soirée Colbert ". Aucun lien avec le ministre de Louis XIV ou sa politique économique. Non, il s'agit seulement du nom de la salle où le groupe des députés La République En marche (LREM) se réunit à l'Assemblée pour débattre ou travailler certains sujets. Ce mardi soir, il recevait - et c'est une première avec un dirigeant syndical - le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, à l'initiative, entre autres, de Richard Ferrand, le patron du groupe, pour « un temps d'échanges à bâtons rompus, sans filtre ", selon son entourage.

Devaient être abordées « les réformes qui arrivent en discussion, pour mieux comprendre les enjeux ". Ainsi dutexte « avenir professionnel » de Muriel Pénicaud ou encore du futur projet de loi Pacte, par lequel le gouvernement espère développer la participation et l'intéressement, dispositifs chers à la CFDT.

L'occasion pour Laurent Berger de faire passer quelques messages. En guise d'introduction, le secrétaire général de la CFDT a déclaré avoir «des attentes vis-à-vis de la majorité", «la première » étant «une modernité entre l'économie et le social notamment dans la loi Pacte (...) sur la participation des salariés aux décisions de l'entreprise, sur la définition de l'entreprise. » Il a également évoqué «la stratégie sur la pauvreté ». Alors que la concertation entre les syndicats de la fonction publique et le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt a commencé, Laurent Berger a aussi souligné le «besoin de transformation publique, laquelle ne peut se faire sans les agents ». «Faire contre, cela ne marche jamais » a-t-il prévenu. Revenant enfin sur la méthode, il a rappelé «l'association nécessaire des corps intermédiaires ". 

 

Rencontre Macron - Berger

nécessaire des corps intermédiaires ". 

L'entourage de Richard Ferrand glissait d'ailleurs avant la rencontre à l'Assemblée que les députés de la majorité « ont toujours discuté avec les syndicats. Il n'y a jamais eu de rupture de dialogue ». Bref, quand les corps intermédiaires se sentent, depuis le début du quinquennat, bousculés par l'exécutif, il s'agissait aussi d'initier une autre relation. 

L'idée de cette rencontre était d'ailleurs dans l'air de longue date, assure-t-on au sein du groupe. Depuis les discussions sur les ordonnances réformant le Code du travail qui ont, au début du quinquennat, fortement déçu la CFDT. Laurent Berger avait alors parlé d'une « occasion manquée ", d'une « réforme pas à la hauteur ». 

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