A lire , très intéressant =
17 Février 2018
Il est loin le temps où nous mangions tous bio...sans se poser de questions, tel le bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans le savoir. Nous pensions naïvement que la laitue, les radis, les haricots verts, les fraises, les tomates ne pouvaient pousser qu'en plein air dans une terre fertile. La science et la technique ne nous avaient pas encore appris que leur récolte serait plus abondante - et en toute saison - sous serre et grâce uniquement à l'eau judicieusement amenée par forces canaux et surtout à l'aide de produits toxiques qui permettent en toutes saisons d'obtenir des hologrammes de fruits rouges sans saveur, mais ô combien rémunérateurs, produits en Espagne ou au bout du monde.
Dans cette préhistoire alimentaire,nous en étions encore à l'archaïque idée que la culture maraîchère visait à pourvoir la population d'une alimentation abondante et naturellement saine. Et que la production de blé servait à faire de la farine, alimentant nos boulangeries qui nous offraient des miches et des baguettes légères et dorées qui complétaient nos repas.
Le souci des gros agrariens ne se focalisait pas encore sur l'indice boursier et la cotation quotidienne des céréales à Toronto ou à Melbourne. L'exportation n'était pas l'unique horizon des producteurs de blé de Beauce et de Brie.
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