Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ma revue de presse journalière
26 septembre 2017

Publié pr le FRONT SYNDICAL DE CLASSE =

La CGT Guadeloupe Santé interpelle le Président de la République                                                                                    

Publié le      26 septembre 2017                                                                                                                                                                                                           par FSC                                                                                            

Incohérence et imprévision des décisions, cohérence des choix libéraux  : en mettant  en difficulté les services publics, en privilégiant l'intervention des entreprises, les compagnies d'assurance, en discriminant les territoires frappés par la catastrophe ...

Première page de l'adresse :

 

Conclusion de l'adresse :

 

"En tout état de cause, notre organisation syndicale se fera fort, comme elle l'a déjà fait, de mettre à nu et de combattre, aux côtés de ses alliés, toutes les attaques contre les travailleurs et plus particulièrement les travailleurs de la santé et du social. Certains, dans votre camp, aiment à dire que le syndicalisme ne peut se mêler à la politique mais nous sommes de ceux qui savent que l'un et l'autre sont historiquement et intimement liés. Vous préférez reculer sur l'interdiction du Glyphosate plutôt que sur vos ordonnances, il est vrai que le premier produira de la clientèle à la marchandisation forcée de la santé tout en s'assurer de la bonne santé d'une grosse multinationale.

L'ineptie de la croissance économique sans fin pousse à la déraison les possédants et leurs serviteurs politiques mais la légitimé des opprimés devient alors supérieur à la légalité des oppresseurs comme en 1802, en Guadeloupe, contre le rétablissement de l'esclavage - l'infâme matrice du capitalisme - qui finit par se soumettre à la résistance des esclaves quelques années plus-tard. La démocratie et la République (chose publique) n'ont jamais été le fait du bon vouloir des possédants mais de la lutte des fainéants - cyniques et autres extrêmes comme vous aimez à nous qualifier.

Retrousser vos manches à Saint-Martin devant les caméras ou signer vos ordonnances solennellement devant les mêmes, ne sauraient nous convaincre du contraire. Dans l'attente d'un nouvel ordre social victorieux, Nous vous assurons, Monsieur le Président, de nos salutations plus que déterminées."

Le secrétaire général, BELAIR Philippe

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
ma revue de presse journalière
Publicité
Archives
Publicité