L’Arabie Saoudite a financé plus de 20% de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton. 7 autres pays islamistes financent sa campagne.

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Le vice-prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammad Ben Salman Al-Saoud a fait savoir que son pays a financé plus de 20% la campagne d’Hillary Clinton pour l’élection présidentielle américaine.

L’information émane d’une agence jordanienne Petra qui a finalement supprimé la page de son site internet où elle figurait, après qu’un think tank basé à Washington, l’Institut pour les Affaires du Golfe, en a fait une traduction et une copie. Il y est dit :

L’Arabie Saoudite a toujours financé les deux partis Républicain et Démocrate de l’Amérique.

L’Arabie Saoudite a financé plus de 20% de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton. 7 autres pays islamistes financent sa campagne

Le royaume est également heureux de pourvoir à 20% des frais de la campagne d’Hillary Clinton pour l’élection présidentielle américaine, bien que certaines forces influentes dans le pays ne portent pas un regard positif sur cette candidature parce qu’il s’agit d’une femme.

L’agence de presse saoudienne Al Arabiya affirme que le site internet de l’agence Petra a été piraté et que cette information est fausse.

Il est illégal aux Etats-Unis de recevoir des fonds étrangers pour le financement d’une campagne électorale. Si l’information révélée par Petra s’avérait exacte, le montant des sommes versées par l’Arabie Saoudite sur les comptes d’Hillary Clinton seraient de plus de 40 millions de dollars, d’après une estimation du site internet spécialisé dans la finance Zero Hedge.

Plusieurs indices laissent à penser que cette révélation n’est pas sans fondements.

En premier lieu, les Clinton et, plus généralement, le parti Démocrate, sont coutumiers de telles pratiques illégales de financements par des bailleurs de fonds étrangers. Selon le site internet américain The Hill, en 1997 Bill Clinton avait reçu un soutien financier de la Chine lors de la course à l’investiture face à son adversaire le sénateur Bob Dole. La commission présidée par le sénateur Fred Thompson un an plus tard révélé un vaste trafic d’influences de donateurs étrangers qui avaient contribué à la réélection de Clinton.

En 2008, la Fondation Clinton a perçu 25 millions de dollars de l’Arabie Saoudite pour l’élection présidentielle. Mais la candidate Hillary Clinton a été supplantée dans ces pratiques illégales par Barack Obama dont l’équipe avait, cette même année, fait désactiver le mécanisme de sécurité de cartes de crédit afin que les comptes étrangers ne soient pas identifiés sur le site internet dédié aux dons de campagne. Les mêmes méthodes ont été utilisée en 2012 pour sa réélection face au candidat Mitt Romney.

L’Arabie Saoudite n’est pas le seul donateur étranger dans le cadre de la campagne d’Hillary Clinton pour les présidentielles de 2016, comme l’indique sur son site internet le Parti Républicain de Floride :

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Sur 19 donateurs étrangers, 8 sont musulmans, dont 7 ont pour législation la charia et sont régis par l’islam wahhabite.

L’une des autres raisons corroborant l’hypothèse du financement saoudien de la Fondation Clinton réside dans le fait que l’Arabie Saoudite fait partie des nombreux pays du Moyen Orient qui s’approvisionnent en armes auprès des Etats-Unis. Cet accès à l’armement américain a été très largement facilité par le Département d’Etat depuis l’ère Clinton.

Un agent de la sécurité intérieure, Phil Haney, a, par ailleurs, révélé que, sous la tutelle d’Hillary Clinton, le Département d’Etat a fait interrompre toutes les enquêtes qui visaient les mosquées radicales dont celle qui est liée à l’attentat qui s’est déroulé à Orlando la semaine dernière. Selon Haney, le Département d’Etat a non seulement fait mettre un terme aux investigations, mais a aussi exigé des services de sécurité intérieure qu’ils détruisent tous les documents relatifs à ces enquêtes.

Dans un discours à la suite de l’attentat d’Orlando, Hillary Clinton a déclaré que « l’époque où l’Arabie Saoudite autorisait le financement de groupes terroristes et soutenait les écoles et les mosquées radicales est révolue ».

Interrogé par la chaîne CNN sur le financement saoudien de la campagne d’Hillary Clinton, Bernie Sanders a affirmé :

Si vous me demandez au sujet de la Fondation Clinton si le fait qu’une secrétaire d’Etat en exercice et une fondation dirigée par son mari collecte des millions de dollars venant de gouvernements étrangers, gouvernements qui sont des dictatures – car il n’y a  pas beaucoup de libertés civiles avec les droits démocratiques en Arabie Saoudite, il n’y a pas beaucoup de respect pour les divergences de points de vues, pour les droits des homosexuels, pour les droits des femmes, voyez-vous – me pose un problème. Si vous me demandez si j’ai un problème avec ça. La réponse est oui !

En novembre dernier, le sénateur républicain Rand Paul avait interpelé Hillary Clinton sur son soutien affiché à la cause du droit des femmes alors que sa fondation avait déjà reçu 25 millions de dollars de la part de l’Arabie Saoudite : « Elle n’a aucun argument valable. Elle prétend défendre les droits des femmes alors que dans le même temps elle reçoit de l’argent d’un des pays dans lequel les droits des femmes sont les plus bafoués dans le monde ».

© Elia Lessing pour Europe-Israël

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