L'austérité TUE la SANTE :
L'Hôpital malade de la financiarisation
Ce lundi les médecins hospitaliers sont appelés à une grève massive.
Pour réclamer une meilleure appréciation de leur temps de travail et une revalorisation des carrières à l'hôpital, confronté à une pénurie de praticiens. Ils sont invités à cesser le travail toute la journée de lundi puis toutes les soirs et toutes les nuits, Avenir Hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH) soutenant le mouvement initialement lancé par le syndicat d'anesthésistes SNPHAR-E.
«A l'heure où près de 30 % des postes de praticiens hospitaliers (PH) sont vacants, ce chiffre et nos conditions de travail s'aggravent chaque année», s'était alarmée son intersyndicale au début du mois. En cause, notamment, le temps de travail des PH: censé ne pas dépasser les 48 heures hebdomadaires, il se rapproche «plutôt des 60 heures», explique M.Doppia. Dénonçant le «flou réglementaire» encadrant les obligations de service des médecins, les intersyndicales souhaitent une meilleure prise en compte des gardes et des mesures permettant aux praticiens de «maîtriser» leur temps de travail.
Une autre grève, à l'appel cette fois des cinq intersyndicales de PH, est d'ores et déjà prévue le 12 octobre.
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