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ma revue de presse journalière
24 août 2019

EXCELLENT =

Concertation bidon sur les retraites : PLACE à la lutte GENERALE !

Publié le 23 août 2019 par FSC

Comme à l'accoutumé c'est l'enfumage de la concertation qui est mis en place pour tromper l'opinion et diviser - avec la complicité des médias système - en feignant d'être à l'écoute et en concédant sur le détail quelques mesurettes permettant aux organisations complices comme la CFDT de brandir des résultats de ladite présumée concertation et de justifier leur alignement scélérat.

C'est donc à la lutte de masse qu'il nous faut se préparer sans entretenir quelque illusion que ce soit !

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SOURCE :

https://www.la-croix.com/Economie/Social/Reforme-retraites-place-consultation-citoyenne-2019-08-22-1201042386

Réforme des retraites, place à la consultation citoyenne

Les négociations reprendront début septembre entre les partenaires sociaux et Édouard Philippe, Agnès Buzyn, et Jean-Paul Delevoye. FO et la CGT ont appelé à des manifestations fin septembre mais le mouvement syndical est pour l’instant assez épars. Le gouvernement table sur plus de dialogue, à l’image du « grand débat national ».

C’était jeudi 18 juillet, entre deux canicules. Dans les locaux vitrés du ministère des solidarités, une meute de journalistes attendaient le Graal : les préconisations de Jean-Paul Delevoye pour la réforme des retraites. Le dénouement de plus d’un an de concertations, d’allers-retours, de petites phrases et de grandes déclarations ? Pas vraiment. Le haut-commissaire à la réforme des retraites prévenait déjà, les discussions reprendraient à la rentrée.


De nouvelles rencontres les 5 et 6 septembre

« En réalité, nous avons déjà revu Jean-Paul Delevoye avant les vacances, la semaine juste après la présentation, rappelle Éric Chevée, vice-président de la CPME, l’organisation patronale des petites et moyennes entreprises. La démarche est bonne car d’abord il a fallu définir les grandes lignes d’un projet et maintenant nous avons un texte à partir duquel discuter. »


Les partenaires sociaux reviennent donc à la table des négociations les 5 et 6 septembre à Matignon, avec Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Jean-Paul Delevoye. Objectif : construire la méthode et le calendrier pour la suite. Et peut-être, aussi, pour le premier ministre, tenter de glisser à nouveau une réforme rapide pour équilibrer l’actuel système de retraites avant la grande bascule de 2025 ? Dans l’immédiat, les mesures financières de court terme ne devraient pas revenir, se rassure-t-on du côté des partenaires sociaux.

« Une phase de gestion politique »

Annoncée pour le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) de 2020, qui sera examiné à l’automne au parlement, cette réforme « paramétrique » avait été repoussée pour ne pas « polluer » le débat sur le rapport Delevoye. Mais un proche du dossier reconnaît que « le gouvernement ne laisse pas tomber l’idée de faire des économies avant l’entrée en vigueur du nouveau système. »

Le haut-commissaire avait lui-même reconnu que son futur système devra partir sur des bases saines. Il faudra donc que les comptes reviennent à l’équilibre avant 2025. « On rentre dans une phase de gestion politique, avec une reprise en main par le premier ministre », reconnaît Serge Lavagna, secrétaire national de la CFE-CGC (syndicat de l’encadrement) en charge de la protection sociale et négociateur sur le dossier des retraites.

Un calendrier décalé après les municipales

Le gouvernement sait que les mois à venir s’annoncent difficiles sur les retraites. Pour déminer le terrain, il prévoit de relancer des consultations citoyennes sur Internet et éventuellement dans les mairies, un peu sur le même modèle de celles pour les gilets jaunes mais version allégée. « Il faut que les citoyens puissent réagir sur les propositions faites », a souhaité Agnès Buzyn, interrogée sur BFMTV mercredi 21 août.

Cette idée s’inscrit dans la ligne droite de « l’acte II » du quinquennat voulu par Emmanuel Macron après la crise des gilets jaunes, avec plus de dialogue, de modestie. Mais elle laisse l’impression d’un déjà-vu : un premier cycle de rencontres et débats avait déjà eu lieu de mai à décembre 2018, avec une consultation en ligne et de multiples déplacements de Jean-Paul Delevoye.

En conséquence, le calendrier ne cesse de s’allonger. Initialement, le projet devait être présenté au parlement en 2019. Pour l’instant, le texte arriverait plutôt en conseil des ministres vers décembre, avec un vote du parlement après les élections municipales de 2020. « Compte tenu de l’ampleur de la réforme Delevoye, se donner six mois ou un an de plus n’est pas surprenant » tempère Éric Chevée.

« Une ligne de départ, mais pas une ligne d’arrivée »

« Ce projet, c’est un peu comme l’horizon, compare poétiquement Serge Lavagna. Il recule au fur et à mesure qu’on avance vers lui… » À la CFDT, on voit encore au moins trois grandes silhouettes à affiner dans le lointain : ce qui découle de la réforme des retraites mais n’a pas vocation à être dans le projet de loi ; ce qui doit être ajouté au projet de loi (les modalités de la pénibilité par exemple) ; et ce qui doit en être enlevé (l’âge collectif du taux plein entre autres).

« Le rapport Delevoye n’est pas une ligne d’arrivée, mais c’est une ligne de départ et il ne faut pas repartir de zéro et faire comme s’il n’existait pas, estime Frédéric Sève en charge des retraites à la CFDT.

Des mobilisations en septembre


Ce syndicat, pas opposé à l’idée d’un système universel défendue par la réforme, ne battra pas le pavé en septembre contrairement à Force ouvrière (FO) et à la CGT. Avant la trêve estivale déjà, les deux centrales avaient annoncé des rassemblements désunis : FO sera dans la rue le 21 septembre, tandis que la CGT et une partie des cheminots défileront le 24 septembre.

Avant ces deux actions, le conseil national des barreaux a réussi, lui, à fédérer les secteurs qui craignent de voir disparaître leurs cagnottes de retraite dans un « pot commun » du système universel. Le 16 septembre, les avocats seront ainsi rejoints par un syndicat d’infirmiers libéraux, des pilotes de lignes et six organisations de personnel navigant. En parallèle, des représentants minoritaires appellent les médecins libéraux à fermer leurs cabinets.

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