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ma revue de presse journalière
23 mai 2018

Publié sur l'EXPRESSS !!! il est évident que seuls les Zadistes disent la vérité !!!

Mardi 22 mai, un homme d'une vingtaine d'années a été grièvement blessé à la main par une grenade lacrymogène GLI-F4 et a dû être amputé. Les versions de l'accident divergent entre le ministère de l'Intérieur et les zadistes.

Un zadiste face aux forces de l'ordre lors d'une nouvelle opération d'expulsion à Notre-Dame-des-Landes, le 17 mai 2018© afp.com/GUILLAUME SOUVANT Un zadiste face aux forces de l'ordre lors d'une nouvelle opération d'expulsion à Notre-Dame-des-Landes, le 17 mai 2018

 

Selon les premiers éléments de l'enquête diffusés par le ministère de l'Intérieur, l'explosion est survenue alors qu'une "cinquantaine d'opposants radicaux cagoulés se sont attaqués aux forces de l'ordre en leur jetant notamment des cocktails molotov et projectiles". En réaction, les gendarmes mobiles ont lancé des grenades lacrymogènes de type F4 "comme il est d'usage dans ce type d'opération" assure le communiqué du ministère de l'Intérieur. Un homme d'une vingtaine d'années aurait alors pris l'une des grenades tombées au sol en vue de la relancer sur les gendarmes, elle lui aurait explosé dans la main.

Les zadistes ont tenu à donner leur version au cours d'une conférence de presse mardi 22 mai, qui diverge grandement du récit officiel. "La police tente à l'heure actuelle de faire croire que cette personne essayait de renvoyer la grenade, ce n'est pas possible" a déclaré un porte-parole de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

Selon lui, au moment de l'explosion de la grenade, "le groupe était en train de fuir sous les tirs, est-ce que la grenade a explosé à la hauteur de sa main ? Est-ce qu'il est tombé ? On ne sait pas, les gens n'ont pas vu". Cependant, le porte-parole affirme qu'il "est impossible que cette personne ait tenté de relancer volontairement cette grenade".

300 personnes blessées

Les zadistes ont appelé au calme, et ont demandé à l'État d'arrêter d'utiliser des armes létales contre eux : "il faut arrêter avant qu'il y ait un mort, il ne faut pas utiliser ce type d'armes". "Beaucoup de gens ont failli perdre un oeil, beaucoup de gens ont failli perdre des pieds, il faut calmer les dispositifs immédiatement c'est impératif" déclare une zadiste sur Europe 1. Sur le site officiel de la ZAD, l'équipe médicale a publié un communiqué mardi, assurant avoir "déjà dû prendre en charge plus de 300 blessés lors de ces dernières semaines suite, entre autre, à des tirs de grenades GLI-F4, grenades de désencerclements et flah-balls".

Une enquête a été confiée à la section de recherches de Nantes (Loire-Atlantique) et l'Inspection générale de la gendarmerie nationale a été saisie pour déterminer les circonstances de l'intervention, et de l'explosion de la grenade.

"Nous aimerions pouvoir dire que toute la lumière sera faite sur cette affaire mais, le classement sans suite de toutes les plaintes déposées suites aux violences policières du printemps 2016 à Nantes montre bien qu'il n'y a pas de justice à attendre pour ces victimes", peut-on lire dans le communiqué de l'équipe médicale de la ZAD.

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