Enfin une journaliste honnête !!!
12 Octobre 2016
LA JOURNALISTE AUDE LANCELIN, VIRÉE DE "L'OBS" À LA DEMANDE DE FRANÇOIS HOLLANDE, SORT UN LIVRE DANS LEQUEL ELLE DÉNONCE LE VERROUILLAGE COMPLET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS PAR LES PUISSANCES D'ARGENT, ET APPELLE À UN NOUVEAU CNR.
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Invitée ce 10 octobre 2016 à s'exprimer sur RMC par Jean-Jacques Bourdin à l'occasion de la sortie de son livre, Aude Lancelin dénonce publiquement les liens entre les grands médias et les entreprises du CAC40.
Elle alerte les Français sur la dérive totale d'une presse servile, à la botte des puissances d'argent, et elle fait publiquement référence à l'idéal d'une presse libre et indépendante du pouvoir politique, comme le voulait le Conseil National de la Résistance (CNR).
Aude Lancelin confirme ainsi totalement la validité du programme que j'ai présenté, il y a 5 ans.
Je rappelle que, dans ce programme que je reprends pour 2017, je propose précisément aux Français d'en revenir aux idéaux du Conseil National de la Résistance dans tous les domaines, et en particulier pour ce qui concerne la presse.
Mon programme présidentiel prévoit en effet notamment :
- l'éviction des féodalités économiques et financières du capital des plus grands médias,
- la renationalisation de TF1,
- l'établissement d'un cahier des charges démocratique et culturel pour transformer TF1 en une véritable chaîne de service public, assurant l'accès à toutes les sensibilités politiques et garantissant un niveau culturel. Ce qui signifie une baisse drastique des programmes abrutissants et des productions américaines, et une large part faite aux productions culturelles françaises et venues du monde entier,
- une réforme profonde du CSA, notamment du processus de nomination de ses membres, lui attribuant un véritable pouvoir d'injonction sur les grands médias,
- l'encadrement des ressources publicitaires des grands médias,
- l'adoption par la loi d'un véritable statut protecteur des journalistes. Dans mon programme, je prévois que tout journaliste qui fera l'objet de pressions ou de menaces de nature politique, relatives au contenu de ses articles, que ces pressions émanent du président de la République ou d'un ministre, ou d'un dirigeant d'une entreprise publique ou privée, ou de son propre rédacteur en chef, devra immédiatement porter plainte devant le procureur de la République pour atteinte à la liberté de la presse. Toute procédure de licenciement d'un journaliste devra suivre une procédure particulière garantissant au maximum la protection du journaliste.
François Asselineau 10 octobre 2016
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